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Internationale de l'Education
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Le président du syndicat chilien reçoit de l'aide sur la question des écoles à charte

Publié 2 juillet 2010 Mis à jour 2 juillet 2010

Les délégués des syndicats d'enseignants du monde entier se sont réunis lors du Sommet mondial sur l'éducation organisé par la NEA, aux Etats-Unis.

Ils se sont joints au Président de la National Education Association(NEA), Dennis Van Roekel, ainsi qu’à la Vice-présidente, Lily Eskelsen, et ont discuté des actions à mettre en œuvre en vue d'améliorer l'éducation publique.

Après avoir abordé l'égalité des genres et la solidarité internationale, les participants ont exploré de nouvelles façons d'intégrer les droits humains et l'enseignement transculturel à l'école.

L'organisation de ces discussions juste avant l'assemblée générale de la NEA, prévue à la Nouvelle-Orléans du 2 au 6 juillet, a revêtu une importance particulière pour Jaime Gajardo Orellana, Président du syndicat d'enseignants chilien, Nacional Colegio de Profesores, qui fut invité à prendre la parole lors du sommet.

En février dernier, un tremblement de terre avait frappé le Chili, détruisant au passage de nombreuses écoles du pays. Le gouvernement conservateur avait profité de cette tragédie pour encourager la mise en place d'un plus grand nombre d'écoles à charte.

Le ministre chilien de l'Education s'est récemment rendu à la Nouvelle-Orléans pour en savoir plus sur les écoles à charte qui ont émergé après le passage de l'ouragan Katrina.

« Aujourd'hui, près de 40 pour cent de nos écoles sont publiques », a expliqué Gajardo. « Si le gouvernement continue sur sa lancée, on n’en comptera bientôt plus que 30 pour cent. Les inégalités entre nos écoles seront alors de plus en plus flagrantes. »

Cependant, fort des échanges avec les enseignants de Louisiane et des recherches sur les écoles à charte, pourvues par l'équipe de recherche politique de la NEA, Gajardo disposera alors de nouvelles ressources et de données factuelles lorsqu’il retournera au Chili la semaine prochaine.

« Le partage de ces informations est fondamental. C’est la raison pour laquelle nous, éducateurs, nous nous réunissons », a ajouté Gajardo.

« Chacun d’entre nous éprouve un profond engagement envers les bonnes écoles publiques : nous le ressentons tous et devons en profiter. »