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Royaume-Uni: les syndicats de l’éducation fusionnent pour former une nouvelle organisation

Publié 1 septembre 2017 Mis à jour 4 septembre 2017

Le renouvellement de l’éducation est devenu réalité au Royaume-Uni, suite à la création de National Education Union, résultant de la fusion de l’Association of Teachers and Lecturers et du National Union of Teachers.

Fort de plus de 450.000 membres, le National Education Union représente les enseignant(e)s et autres professionnel(le)s de l’éducation,et apportera un appui plus large aux écoles et universités subventionnées et indépendantes et leur offrira une voix plus forte dans le débat sur l’éducation.

Associant le savoir faire et l’expérience de l' Association of Teachers and Lecturers(ATL) et du National Union of Teachers(NUT), deux affiliés de l’Internationale de l’Education (IE), National Education Union a pour mission de faire de l’éducation un secteur où il fait bon travailler. Le syndicat continuera à faire campagne pour des charges de travail acceptables, à lutter pour un système de l’éducation financé de manière juste et à défendre les salaires et les conditions de travail. Il fera de l’éducation un secteur où il fait bon enseigner, valorisant et promouvant le savoir faire professionnel et tirant les enseignements des données pertinentes, et un secteur où il fait bon apprendre, caractérisé par un programme scolaire élargi afin de motiver les apprenants et de leur permettre de développer leurs intérêts et leurs compétences pour l’avenir.

« Le National Education Union change la donne. La nouvelle organisation associe la diversité des membres de l’ATL et l’excellence de son savoir-faire dans le domaine de la formation et des politiques, aux compétences de NUT en matière de campagne et de lobbying et à son action locale bien établie et efficace », a fait remarquer Mary Bousted, co-secrétaire générale du National Education Union.

Cette dernière a également souligné que le nouveau syndicat d’éducateurs réunissait les enseignant(e)s, les professeur(e)s d’université, le personnel de soutien, les chef(fe)s d’établissements et les responsables dans leurs lieux de travail dans le but de mettre en commun leur expertise et d’améliorer leurs vies professionnelles, et qu’il s’agissait « d’un syndicat prêt à relever les défis actuels, en particulier dans les domaines du financement et de la charge de travail ».

L’autre co-secrétaire général du National Education Union, Kevin Courtney, a également affirmé que nous vivions un « moment décisif dans l’éducation et que les membres avaient besoin d’une voix unie pour s’exprimer avec force et autorité sur les questions qui comptent ».

La crise du financement des écoles, la forte charge de travail, les menaces pesant sur les salaires et les conditions de travail et les graves problèmes en termes de recrutement et de rétention constituent des questions brulantes au sein de la profession, aussi le National Education Union sera « une présence formidable au cœur des débats », a-t-il fait observer.

Les membres appartenant formellement à l’ATL ou NUT continueront d’être soutenus par le personnel et les représentants actuels (n’appartenant pas à la profession) de leur syndicat jusqu’au terme d’une période de transition, prévu le 1er janvier 2019. Les secrétaires généraux actuels de l’ATL et de NUT, Mary Bousted et Kevin Courtney, resteront en place et occuperont les postes de co-secrétaires généraux de National Education Union jusqu’en 2023.