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R-.U.: les syndicats d’enseignants mettent en exergue le besoin de soutenir les étudiant(e)s en matière de santé mentale 

Publié 4 octobre 2017 Mis à jour 4 octobre 2017

Les syndicats d’enseignants au Royaume-Uni ont réitéré que les éducateurs/trices, sont engagé(e)s à veiller à ce que la santé mentale de leurs étudiant(e)s soit prise en compte pour qu’elles/ils puissent obtenir une éducation de qualité.

Les syndicats, le National Education Union(NEU) et la National Association of Schoolmasters Union of Woman Teachers(NASUWT), sont intervenus sur le dernier rapport de l’Education Policy Institute et sur les projets envisagés par le Pays de Galles concernant les services de santé mentale des enfants et des adolescent(e)s (Child and adolescents mental health services-CAMHS).

NEU: besoin de progrès

« Les enfants qui ont un besoin urgent de soutien urgent en matière de santé mentale sont mis à l’écart à cause d’une insuffisance de fonds alloués au système », a indiqué Kevin Courtney, Secrétaire général adjoint du NEU, dans son commentaire sur le dernier rapport de l’Education Policy Institute. Les membres du NEU dans les établissements scolaires craignent que beaucoup plus de jeunes qui ont besoin de soutien spécialisé ne puissent y accéder car les ressources du service de santé mentale (CAMHS) sont au maximum de leurs capacités.

Selon ce rapport, les enfants dirigés par les généralistes et les écoles vers des services spécialisés en santé mentale attendent 266 jours pour une évaluation et 490 jours pour un traitement. Cela est tout « simplement inacceptable » a déclaré Courtney, mettant en garde que les résultats de ce rapport dont les conclusions révèlent qu’un enfant sur quatre dirigé vers les services de santé mentale est refusé, d'où l’urgence d’accroître la capacité des services de santé mentale infantiles.

The NEU exhorte le gouvernement britannique à financer ces services correctement afin que chaque enfant qui a besoin de soutien soit évalué et soit traité rapidement  par des expert(e)s compétent(e)s et des spécialistes. Le syndicat souhaite que chaque enfant et sa famille respective reçoivent un soutien approprié, en temps utile, pendant aussi longtemps que nécessaire. Faire pression sur les écoles pour qu’elles se substituent aux services spécialisés est « simplement injustifiable » a-t-il déclaré.

NASUWT: un système de soutien dans les écoles serait le bienvenu

Répondant au projet du gouvernement du Pays de Galles de piloter un soutien aux services spécialisés CAMHS au sein des écoles, Chris Keates, Secrétaire générale de la NASUWT, a déclaré que « les enseignants et les dirigeants des écoles sont extrêmement préoccupés par les problèmes de santé mentale auxquels sont exposés les enfants et les jeunes auxquels ils enseignent ».

Un sondage mené par la NASUWT a mis en évidence les préoccupations que ressentent les éducateurs/trices sur le manque d’accès opportun et efficace aux services de santé mentale CAMHS lorsque les étudiant(e)s manifestent des problèmes de santé mentale. Moins d’un quart des enseignant(e)s interrogé(e)s étaient confiant(e)s qu’elles/ils seraient en mesure d’obtenir un soutien en temps voulu auprès des services experts tels que la CAMHS. Keates a déclaré que l’annonce que des professionnels (le)s dédié (e)s à la santé mentale seraient recruté(e)s pour travailler dans les écoles pilotes serait bien accueillie par la profession enseignante.

Toutefois, il est important que les enseignant(e)s ne soient pas tenu(e)s de remplacer les professionnel(le)s de santé mentale qualifié(e)s, a-t-elle ajouté. « Même s’il s’avère utile d’aider les enseignants à reconnaître les signes de détresse mentale et émotionnelle chez leurs étudiants, il ne faut pas non plus s’attendre à ce qu’ils repèrent, traitent et gèrent les problèmes de santé mentale de leurs étudiants, sachant qu’ils doivent déjà faire face à des charges excessives et insoutenables de travail ».