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Internationale de l'Education
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Les enseignant(e)s britanniques font grève pour protester contre la réduction de leur retraite

Publié 1 juillet 2011 Mis à jour 4 juillet 2011

Plus de 750.000 enseignant(e)s et autres travailleurs/euses des services publics ont fait grève pendant 24 heures au Royaume-Uni pour condamner les coupes drastiques dans les retraites que le gouvernement est en train d’essayer de faire passer. Les cours ont été annulés dans plus de 10.000 écoles en Angleterre et au Pays de Galles du fait des actions des membres de l’Association of Teachers and Lecturers (ATL), du National Union of Teachers (NUT), et de l’University and College Union (UCU).

Christine Blower, Secrétaire générale du NUT a commenté cette grève: « Les actions d’aujourd’hui dans tout le pays montrent la colère et le désarroi des enseignant(e)s dus à ce gouvernement. Leurs attaques injustifiées sur les retraites des enseignants sont tout bonnement scandaleuses. »

Les enseignant(e)s et les travailleurs/euses du secteur public protestent contre les changements proposés à leur plan de retraite, qui nécessiteraient des contributions plus élevées de la part des fonctionnaires, un âge de départ plus tardif et une retraite moins importante. Le gouvernement continue à affirmer que ces mesures sont inévitables suite au programme d’austérité sévère qui vise à diminuer l’énorme déficit budgétaire britannique qui a augmenté suite à la crise économique.

Les responsables des syndicats participant aux actions ont été unanimes pour dénoncer le refus du gouvernement de modifier sa position sur les trois questions principales: le fait de devoir travailler plus longtemps, de devoir payer davantage et de recevoir une retraite bien moins élevée. Le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen, a apporté son soutien aux syndicats en déclarant: « Les mesures d’austérité ne permettent pas de sortir de la crise. L’éducation est essentielle à la reprise économique. Diminuer les dépenses en période de récession économique ralentit le processus de reprise. Les gouvernements écoutent beaucoup trop les marchés, et pas suffisamment la population. »