Ei-iE

Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Bahreïn: Aidez à faire libérer le dirigeant syndical enseignant Mahdi 'Issa Mahdi Abu Dheeb!

Publié 2 février 2012 Mis à jour 7 février 2012

L'IE a lancé une campagne exigeant des autorités du Bahreïn de libérer immédiatement sous caution Mahdi 'Issa Abou Mahdi Dheeb, Président de l'Association des enseignant(e)s du Bahreïn (BTA), compte tenu de la détérioration de son état de santé. Cette campagne est organisée en partenariat avec LabourStart, un site de nouvelles en-ligne visant à servir le mouvement syndical international par la collecte et la dissémination d’informations.

Le procès en appel de Jalila al-Salman et Mahdi 'Issa Abou Mahdi Dheeb, respectivement Vice-Président et Président de la BTA, tenu le 11 décembre 2011, a été ajourné par la Cour suprême jusqu’au 19 février, prolongeant la détention de Mahdi.

Jalila, qui est actuellement en liberté sous caution, a rapporté à l'IE qu'il existe de sérieuses craintes concernant l'état de santé du Président de la BTA, dont la santé se détériore de jour en jour depuis qu'il a été transféré à la prison de Jaw en octobre.

Les autorités continuent de lui refuser l'aide médicale dont il a urgemment besoin. La demande des avocats de la BTA de le libérer sous caution en raison de son état de sa santé a été rejetée par le tribunal. Le rapport de la Commission d'enquête indépendante du Bahreïn (BICI) décrit les méthodes de détention et de torture infligées par les autorités à Mahdi et d'autres détenus. Les avocats de la BTA ont demandé au tribunal d'inclure le rapport de la BICI comme élément de preuve dans l'affaire. Ils ont également demandé que les « aveux » obtenus des deux militants sous la torture soient rejetés.

Jalila et Mahdi font appel de la décision de la Cour nationale de sécurité militaire qui, en septembre, les a condamnés à respectivement trois et dix ans d'emprisonnement, sur le fondement d’accusations injustifiées, notamment l’incitation d'autrui à commettre des crimes, des appels à la haine et au renversement du régime au pouvoir, l’abandon volontaire du travail et le fait d’encourager d’autres à faire de même, et la participation à des manifestations.

Leur forte implication dans les manifestations pacifiques de mars 2011 a conduit à une vague de répression où les enseignant(e)s et les syndicalistes sont devenus l'objet d'arrestations arbitraires, persécutions militaires, torture, mises en examen, mises à pied, licenciements et réductions de salaire.

L'IE condamne également la dissolution et les procédures arbitraires à l’encontre de la BTA en violation flagrante du libre exercice des droits humains et syndicaux, ainsi que le droit du travail adopté par le Bahreïn et les obligations de ce dernier en tant qu'Etat membre de l'Organisation internationale du Travail.

Rejoignez la campagne et signez la pétition demandant la libération immédiate en cliquant ici!