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Internationale de l'Education
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Les pays en développement frustrés de la lenteur des progrès à l’OMPI

Publié 8 juin 2012 Mis à jour 8 juin 2012

Un groupe de pays en développement appelle l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à accélérer ses efforts pour parvenir à la mise en œuvre complète de l’Agenda du développement adopté en 2007.

Plusieurs délégués ayant assisté à la réunion du comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDPI) de l’OMPI, le mois dernier, ont critiqué la lenteur des progrès réalisés à ce jour.

L’Agenda du développement, qui comporte 45 recommandations, avait pour but d’intégrer la dimension du développement dans toutes les activités de l’OMPI et de veiller davantage à ce que les règles et accords mondiaux soient suffisamment flexibles pour permettre aux pays d’atteindre leurs objectifs de développement.

Le directeur général de l’OMPI, Francis Gurry, a demandé au CDPI de faire le point sur le travail déjà accompli.

« Grâce aux efforts conjoints du secrétariat et des Etats membres, nous voyons aujourd’hui que l’intégration de cette dimension [du développement] commence à prendre effet », a déclaré Gurry.

Gurry a toutefois également admis que la mise en œuvre complète sera une « tâche gigantesque ».

« Pouvons-nous améliorer la situation ? », a-t-il demandé. « Oui, bien sûr, nous pouvons l’améliorer et surtout avec votre aide. »

Parlant au nom du groupe africain, l’ambassadeur d’Egypte a déclaré que, bien qu’il apprécie les efforts déployés jusqu’à présent, lui et la région demeurent préoccupés par le fait que le mécanisme de coordination de l’Agenda du développement « n’est toujours pas opérationnel en ce qui concerne le comité du programme et budget. »

« Malheureusement, la volonté politique fait toujours défaut, étant donné que cette session du CDPI n’est pas parvenue à résoudre cette question importante », a-t-il déclaré.

L’Algérie, qui coordonne le groupe de l’Agenda du développement, s’est jointe au groupe africain pour souligner l’« opposition à la mise en œuvre de la décision de l’Assemblée générale sur le mécanisme de coordination de l’Agenda du développement lorsqu’il s’agit du comité du programme et budget. »

L’un des points de l’Agenda du développement consiste notamment à étudier comment étendre les dérogations et les restrictions aux droits d’auteur et aux brevets pour faciliter la recherche et l’éducation.