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Depuis sa création, il y a 20 ans, l'IE est saluée pour son engagement en faveur de l’éducation de qualité : tel fut l’éloge prononcé par l'Envoyé spécial des Nations Unies chargé de l'éducation mondiale, Gordon Brown, l'un des principaux orateurs de la 41e réunion du Bureau exécutif, qui s'est tenue à Bruxelles, du 19 au 21 mars. Gordon Brown a également appelé à la mise en place d'une éducation de qualité, dans le monde entier.

« Ces 20 dernières années, l'IE n'a cessé de promouvoir une éducation universelle de qualité », a déclaré Gordon Brown. « Aujourd'hui encore, l'IE est un fervent défenseur de l'éducation pour tous.»

Après avoir réaffirmé la nécessité de garantir la qualité et l'égalité de l'accès à l'éducation, Gordon Brown a également mis en lumière la lutte en faveur du droit à l'éducation des femmes et des filles, portée à l'attention de la communauté internationale par Malala Yousafzai, une jeune Pakistanaise de 15 ans. Il a également rappelé aux membres de l'assistance qu'une journée mondiale pour Malala, célébrée le 10 novembre, a été instaurée par les Nations Unies.

Campagne mondiale en faveur de l'éducation pour tous

« J'ai été particulièrement impressionné de constater qu'à l'heure actuelle, les jeunes et la société civile du monde entier exhortent les gouvernements à tenir leurs engagements et à assumer leurs responsabilités, afin de garantir une éducation publique de qualité pour tous, filles comme garçons », a reconnu Gordon Brown.

Et d'ajouter que la population comprenait qu'une éducation de qualité constituait le précieux sésame qui permettrait de réaliser des objectifs cruciaux. Plus particulièrement, l'éducation représente un gage de prospérité économique pour tout pays : « Il existe une véritable volonté de changement, d'investissement massif dans l'éducation des enfants et ce, à tous les niveaux d'éducation. »

« Nous n'investissons pas suffisamment dans l'éducation des enfants à travers le monde. En outre, selon les statistiques actuelles, 500 millions d'enfants ne finiront jamais le cycle secondaire», a-t-il affirmé.

« Si la communauté internationale ne prend pas les mesures qui s'imposent et ne met pas tout en œuvre pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement d'ici 2015, les pays pauvres se sentiront trahis », a-t-il poursuivi. « Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces mesures soient prises dans les deux ans et demi à venir. »

S'il a reconnu qu'il était indispensable de disposer d'un accès accru et de meilleure qualité à la technologie au sein de l'éducation, Gordon Brown a également souligné que la technologie pouvait uniquement aider les enseignant(e)s, et non les remplacer.

Un investissement mondial dans l'éducation de qualité s'avère nécessaire

Gordon Brown a par ailleurs regretté le fait que les entreprises bénéficient des avantages de l'éducation publique, sans toutefois y contribuer à hauteur suffisante.

Il s'est dit prêt à nommer et dénoncer les pays qui n'investissent pas suffisamment dans l'éducation de leurs citoyen(ne)s. Il a ensuite énuméré les différentes sources de financement de l'éducation : les ressources nationales, l'aide extérieure, ainsi que les souscriptions publiques à un fonds mondial auquel les fondations peuvent notamment contribuer.

« Les objectifs que nous serons capables de réaliser d'ici la fin 2015 dépendent de la volonté politique. Je suis convaincu qu'ensemble, nous pouvons apporter des changements positifs à l'échelle planétaire », a-t-il assuré.