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Internationale de l'Education
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La CSI témoigne sa solidarité envers les enseignant(e)s

Publié 26 juillet 2015 Mis à jour 27 juillet 2015

Dans près de 60 pour cent des pays, les travailleurs/euses – dont les enseignant(e)s – se retrouvent privé(e)s de leurs droits fondamentaux du travail, a déclaré Sharan Burrow, la Secrétaire générale de la Confédération Syndicale Internationale (CSI), à l’occasion de son discours prononcé le 26 juillet, lors du 7e Congrès mondial de l’IE, réuni à Ottawa, au Canada.

La CSI représente 148 millions de travailleurs/euses réparti(e)s à travers 150 pays.

Nous avons assisté à une augmentation du nombre d’arrestations et de meurtres de syndicalistes, a-t-elle déclaré, parallèlement à un déclin des droits syndicaux, notamment mu par l’austérité, dans le cas de l’Europe. « Les libertés fondamentales de manifestation pacifique, d’éducation gratuite, de protection sociale sont en train de s’étioler dans de nombreuses régions du monde », a-t-elle ajouté. Cette situation n’est aucunement favorisée par les législations antisyndicales au Royaume-Uni et au Canada, ainsi que par la délégalisation des syndicats d’enseignants en Corée.

De plus, la corporatisation s’est étendue au secteur de l’éducation. « L’essor des écoles à but lucratif n’a pas sa place dans un monde juste », a poursuivi Sharan Burrow. « Prenez l’exemple du Ghana, où les enfants sont forcés de travailler pour pouvoir payer leurs frais de scolarité – c’est une situation inacceptable pour nous. Chaque enfant a droit à une éducation gratuite, universelle et de qualité. »