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Internationale de l'Education
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Italie : Après le tremblement de terre, les syndicats participent aux actions de solidarité

Publié 24 août 2016 Mis à jour 28 août 2016

Avec plus de 200 morts et de nombreuses personnes portées disparues, les syndicats italiens s’organisent pour apporter les premiers secours et assurer le relèvement des communautés frappées par ce tremblement de terre dévastateur.

L’Internationale de l’Éducation (IE) a présenté ses condoléances à ses organisations membres d’Italie pour les terribles pertes en vies humaines causées par le séisme qui a frappé Amatrice cette semaine. Parmi les victimes figurent de nombreux enfants, étant donné que les villages touchés étaient fréquentés par des familles italiennes, en particulier romaines, en vacances durant le mois d’août, lorsque les écoles sont fermées.

Outre un grand nombre d’écoles de la région, des routes et d’autres infrastructures essentielles ont été dévastées par le séisme. Cette situation empêchera de nombreux enfants qui ont survécu au tremblement de terre de retourner dans leur ancienne école en septembre. L’IE a soutenu un appel lancé par ses organisations membres italiennes au gouvernement italien afin qu’il prenne immédiatement des mesures pour faire en sorte que les enfants et leurs enseignant(e)s disposent d’installations alternatives afin de réduire les bouleversements dans leur vie.

Les secrétaires généraux des syndicats Scuola FLC CGIL, CISL Scuola, UIL Scuola et Snals Confsal ont adressé une requête commune au ministre italien de l’Éducation afin qu’il intervienne de toute urgence dans la région sinistrée. La déclaration demande aux autorités d’adapter les conditions concernant le personnel éducatif dans les zones touchées par le tremblement de terre et de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour assurer un début d’année scolaire en douceur. Les organisations appellent également le ministre de l’Éducation à adopter une approche flexible en matière d’affectation du personnel dans la zone afin de faciliter une reprise rapide des cours.

« Compte tenu des graves difficultés que nous traversons », dit la déclaration, « dans les zones touchées par le séisme, toutes les mesures nécessaires devront être prises pour assurer un démarrage en douceur de l’année académique. »