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Ancienne enseignante et leader syndicale, Helen Kelly a laissé auprès de ses amis, de ses collègues et de toute la communauté enseignante le souvenir d'une personne qui a consacré toute sa vie à l'enseignement public de qualité aussi bien dans son pays que dans le monde entier.

Les enseignant(e)s et les syndicats pleurent la perte de Kelly, membre du New Zealand Educational Institute - Te Riu Roa, et qui a succombé à un cancer le 14 octobre dernier.

« C'était une personne qui a véritablement transformé la vie d'un grand nombre de Néo-Zélandais. Sa disparition est une perte pour nous tous, mais nous tenons à adresser nos sincères condoléances au mari d'Helen, Steve, et à son fils, Dylan », a ajouté la Présidente du NZEI Louise Green.

Le dévouement de Kelly avait été reconnu en septembre 2015 lorsqu'elle fut nommée membre honoraire du NZEI en raison de son énorme contribution à l'objectif d'enseignement public de qualité en Nouvelle-Zélande.

Kelly débuta sa carrière en tant que professeure du primaire à Johnsonville, une banlieue située au nord de Wellington, où elle fut nommée déléguée syndicale dès son arrivée. Elle défendit de nombreuses causes tout au long de sa carrière et joua un rôle prépondérant dans la campagne menée pendant les années 1990 sur la parité salariale dans l'enseignement primaire, puis poursuivit sa lutte au cours de la décennie suivante pour obtenir la parité salariale des enseignant(e)s de maternelle. En 2002, elle fut nommée Secrétaire générale de l'Association of University Staff, aujourd'hui TEU. Elle présida le New Zealand Council of Trade Unions de 2007 à 2015.

A l'échelle mondiale, Helen Kelly a contribué de façon active aux droits des travailleurs/euses à travers différentes activités et a joué un rôle important dans bon nombre de débats et de négociations qui se sont déroulés au sein de l'Organisation internationale du Travail.

Elle avait 52 ans.