COLOMBIE: Solidarité avec le personnel enseignant en Colombie
L’Internationale de l’Education (IE), la fédération syndicale mondiale représentant plus de 30 millions d’enseignant.e.s, par le biais de 400 syndicats et associations professionnelles dans 177 pays, condamne fermement l’attaque dont a été la cible le siège de son affiliée en Colombie, la Fédération colombienne des travailleurs de l’éducation (FECODE), le 18 mai 2017. L’IE appelle toutes ses organisations affiliées à envoyer des messages de solidarité avec la FECODE, sa direction et tous les enseignants et enseignantes colombiens.
Vous pouvez adresser vos messages de solidarité à la FECODE, au courriel [email protected], en envoyant une copie de vos messages au Président de la République de Colombie, Juan Manuel Santos ( [email protected]).Le Président de la FECODE, Carlos Rivas, a informé hier le siège central de l’IE de l’attaque à l’engin explosif qui s’est produite au cours de la nuit du 18 mai 2017 devant un des sièges du syndicat enseignant à Bogota. L’attentat a provoqué des dégâts matériels considérables au bâtiment syndical et aux maisons avoisinantes. Heureusement aucune victime n’est à déplorer. De plus amples informations sur cette attaque sont disponibles ici.Aucune revendication n’a été formulée et l’enquête policière suit son cours. Il est interpellant que cet acte violent intervienne au moment où la FECODE a appelé à une grève nationale pour soutenir les revendications pour une revalorisation des salaires et conditions de travail dans l’enseignement.L’IE a demandé aux autorités colombiennes d’intensifier l’enquête afin d’identifier les auteurs de l’attaque. L’IE a également demandé aux autorités d’adopter des mesures pratiques et durables afin de promouvoir une éducation publique gratuite et de qualité pour chacun en Colombie. La communauté scolaire colombienne doit bénéficier de mesures de protection afin que l’éducation contribue à l’instauration de la paix, du respect et du vivre ensemble.Ainsi que le revendique la FECODE depuis longtemps, les écoles doivent être des territoires de paix.
