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Internationale de l'Education
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L’IE s’engage dans des dialogues de haut niveau pour une éducation de qualité

Publié 25 avril 2013 Mis à jour 26 juin 2013

La Présidente de l’IE, Susan Hopgood, le Secrétaire général Fred van Leeuwen, le Secrétaire général adjoint, David Edwards et la membre du Bureau exécutif Marième Sakho Dansokho ont participé à une série de réunions de haut niveau à Washington DC, aux Etats-Unis, lors des Réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) où ils ont abordé le sujet de la Global Education First Initiative (GEFI). Ils se sont assurés que la voix des enseignant(e)s soit entendue lors de ces événements et ont plaidé en faveur d’une éducation de qualité.

L’IE se mobilise pour l’initiative pour une éducation de qualité présentée lors de la réunion de haut niveau

Le 18 avril, la Présidente de l’IE a participé à la seconde réunion du Comité directeur de haut niveau de la Global Education First Initiative du Secrétaire général des Nations Unies (ONU) où elle a annoncé la mobilisation de l’IE pour l’initiative en faveur d’une éducation de qualité.

Hopgood a également invité le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et les partenaires au lancement de cette campagne à New York, aux Etats-Unis, en octobre à la fin de l’Assemblée générale de l’ONU qui coïncidera avec la commémoration de l’IE de la Journée mondiale des enseignants.

« Au travers de cette initiative, l’IE plaidera pour qu’une éducation de qualité universelle et gratuite soit au centre de toute stratégie mondiale de développement post 2015 » a-t-elle déclaré. « A cet égard, au début du mois prochain, l’IE organisera des ateliers régionaux partout dans le monde à l’intention de ses membres pour examiner les progrès, les défis et les leçons à tirer en matière d’Education pour tous (EPT) et des objectifs du Millénaire pour le développement, ainsi que pour évaluer l’EPT au niveau national. Suite à ces évaluations, l’IE élaborera son propre rapport sur l’EPT vue par les enseignantes et esneignants. »

Le 18 avril, l’IE a également participé à une réunion des ministres sur l’apprentissage pour tous qui a réuni des ministres des Finances et de l’Education (de huit pays représentant environ la moitié des enfants ne fréquentant pas l’école) et des dirigeants d’organisations de développement partenaires et de la société civile pour aborder les défis spécifiques et les étapes concrètes à réaliser pour accélérer les progrès réalisés pour s’assurer que tous les enfants peuvent aller à l’école et apprendre. L’événement s’est concentré sur huit pays: Bangladesh, République démocratique du Congo, Ethiopie, Haïti, Inde, Nigéria, Yémen et Soudan du Sud.

Les réunions ministérielles ont été co-organisées par le président du groupe de la Banque mondiale avec le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et l’Envoyé spécial des Nations Unies pour l’Education mondiale, Gordon Brown. Parmi les autres participant(e)s, on retrouvait les dirigeant(e)s des quatre agences co-fondatrices d’Education pour tous (UNESCO, UNICEF, PNUD et Banque mondiale), du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), des agences donatrices bilatérales et multilatérales, de la société civile mondiale et du secteur privé.

Des enseignant(e)s formé(e)s assurent une éducation de qualité où cela compte le plus

Le 19 avril, le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen a participé à un panel de la société civile sur la façon de remédier à la pénurie d’enseignant(e)s qui coïncide avec le thème de la Semaine mondiale d’action (SMA) (21-27 avril) –  « Chaque enfant a besoin d’un(e) enseignant(e) ».

« La communauté internationale doit travailler avec les éducatrices et éducateurs pour trouver des solutions réelles et durables, » a-t-il déclaré. « La Semaine mondiale d’action de cette année a un lien direct avec notre initiative de mobilisation pour une éducation de qualité. Comme Gordon Brown l’a fait remarquer, une éducation de qualité n’est réalisable que si tous les enfants ont un accès à des enseignantes et enseignants dûment qualifiés dans des conditions adéquates. »

Il a ajouté: « Nous avons besoin d’un nouvel accord pour les enseignantes et enseignants qui reconnaisse que l’ancien accord n’était pas bon et que nous avons un problème. Nous devons embaucher plus de six millions d’enseignantes et enseignants pour le cycle primaire, et ce chiffre inclut les remplacements et les nouvelles embauches. Cela représente dix pour cent des tous les enseignants dans le monde si nous comptons le personnel de l’éducation de la petite enfance jusqu’à l’enseignement supérieur, et vingt pour cent des membres de l’IE. Si vous êtes une fille autochtone de la campagne dans un pays déchiré par un conflit, il est très peu probable que vous ayez un enseignant hautement qualifié et de bonnes conditions d’apprentissage. »

Il a également rappelé que l’année dernière, l’IE et la CME (Campagne mondiale pour l’Education) ont publié un rapport sur la façon de remédier à la pénurie d’enseignants qui examine de près la multiplication des enseignant(e)s contractuel(le)s dans le contexte plus large des réformes qui ont essayé de maximiser le nombre d’enseignant(e)s et de diminuer les dépenses courantes. Il considère la professionnalisation comme un mot qui décrit un processus par lequel le pouvoir collectif des organisations d’enseignants est géré par une série d’accords, plutôt que de reconnaître les organisations comme exprimant des considérations pédagogiques.

« Un nouvel accord doit être négocié avec nous, il ne doit pas nous être vendu. Nous assumons la responsabilité de ce que nous pouvons contrôler, mais nos droits en tant que professionnelles et professionnels, notre sécurité et notre voix doivent être respectés », a fortement insisté van Leeuwen.

Les Global Unions réclament le respect des droits humains et syndicaux

L’IE s’est jointe à la déclaration des Global Unions lors des Réunions de printemps du groupe de la Banque mondiale et du FMI(en anglais).

Cette déclaration demande au FMI « de mettre fin au soutien des réformes néfastes au marché du travail. Les recommandations ou les conditions du FMI dans ce domaine comprenaient la diminution ou le gel du salaire minimum, l’assouplissement des procédures de licenciement et la diminution des indemnités de licenciement. Elles incluaient également l’affaiblissement ou le démantèlement des accords de convention collective, parfois en violation des normes du travail internationalement reconnues. »

Si la Banque souhaite lutter efficacement contre les inégalités et réaliser son engagement de réduction de la pauvreté, elle devra renouveler ses efforts et se concentrer sur la création d’emplois et la protection sociale. La Banque devrait chercher à mettre en œuvre la proposition du World Development Report 2013: Jobs et à réexaminer toutes les stratégies de développement au travers d’une « loupe de l’emploi ».

La délégation de l’IE a également eu l’occasion de rencontrer Homi Kharas, Auteur principal et Secrétaire exécutif du Groupe d'experts de haut niveau du Secrétaire général de l’ONU pour le programme-cadre du développement pour l'après-2015. Elle a présenté les objectifs et indicateurs de l’IE pour l’éducation dans la cadre du développement mondial pour l’après-2015, basés sur ses dix principes.

Les responsables de l’enseignement ont également eu une réunion avec notamment Alice Albright, Chief Executive Officer du GPE et des représentants de l’USAID.