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Internationale de l'Education
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L’IE rejoint les dirigeants mondiaux pour lancer une Coalition d’urgence

Publié 14 avril 2014 Mis à jour 16 avril 2014

L’Internationale de l’Education (IE) a consolidé jeudi ses partenariats mondiaux en rejoignant une coalition d’urgence des dirigeants créée dans le but de permettre à tous les enfants de fréquenter des écoles de qualité.

L’Internationale de l’Education (IE) a consolidé jeudi ses partenariats mondiaux en rejoignant une coalition d’urgence des dirigeants créée dans le but de permettre à tous les enfants de fréquenter des écoles de qualité.

Sous l’égide de l’Envoyé spécial des Nations Unies (ONU) pour l’éducation mondiale et de « A World at School », le Sommet pour le compte à rebours avant 2015 qui s’est tenu le 10 avril à Washington D.C. a réuni un aréopage de personnalités de premier plan, d’organisations et de militant(e)s pour lancer la coalition d’urgence pour l’action en faveur de l’éducation mondiale, une initiative destinée à permettre à 57 millions d’enfants du monde entier d’être scolarisés et d’avoir des enseignant(e)s de qualité.

A seulement 500 jours de l’échéance fixée pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) de l’UNESCO, dont celui pour un enseignement primaire universel, l’événement a clairement montré qu’il était plus qu’urgent de prendre des mesures pour atteindre les OMD.

« Nous avons besoin d’une coalition très vaste pour voir jusqu’où nous pouvons aller et à quel rythme », a déclaré l’Envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale, Gordon Brown, qui a ajouté qu’« il est de notre devoir de faire tout ce que nous pouvons pour aider ».

Le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen, a rejoint Brown et le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, pour annoncer le lancement de la coalition d’urgence.

Van Leeuwen a apporté le soutien de l’IE à la course menant à 2015 et ciblera trois pays, à savoir Haïti, le Liban et le Nigeria, où des efforts supplémentaires doivent être déployés pour parvenir à l’Education pour Tous (EPT) avant la fin de l’année prochaine. L’IE aidera ses syndicats membres du Nigeria et d’Haïti à mobiliser leurs membres, organiser des marches et accroître la pression exercée sur les gouvernements pour que tous les enfants aillent à l’école.

« Il faut recruter au moins trois millions d’enseignantes et enseignants du primaire dans les pays qui éprouvent des difficultés à réaliser leurs objectifs d’EPT et améliorer la qualité de l’éducation dans le monde, en insistant sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement, des outils d’enseignement et d’apprentissage et des environnements d’apprentissage », a déclaré van Leeuwen.

Le Secrétaire général de l’IE a indiqué que la campagne de l’IE « Uni(e)s pour une éducation de qualité » et la campagne du compte à rebours des 500 jours sont des initiatives complémentaires. « Les organisations d’enseignants sont des alliés importants », a-t-il déclaré aux dirigeant(e)s présent(e)s lors du lancement de la coalition. « Nous dirigeons la profession enseignante et représentons une force politique importante dans de nombreux pays. »

Van Leeuwen a également expliqué que la campagne mondiale d’un an de l’IE a pour but d’exercer une pression politique maximale sur les gouvernements, les organismes de financement et les institutions internationales « afin de trouver le financement nécessaire à la formation et au recrutement d’un nombre suffisant d’enseignantes et enseignants et d’équiper les établissements scolaires pour accueillir les millions d’enfants qui sont toujours laissés pour compte aujourd’hui. »

Compte tenu des efforts sérieux et des promesses solides de scolariser des millions d’enfants supplémentaires, van Leeuwen a insisté sur le fait qu’un problème majeur doit être résolu pour que ces promesses deviennent réalité.

« Deux tiers des membres de l’IE, soit quelque 20 millions de personnes, vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Dans ces régions, les enseignantes et enseignants ont besoin de syndicats forts pour mobiliser la volonté politique nécessaire pour faire les bons choix », a-t-il souligné. « Il s’agit du financement et de la volonté politique des gouvernements nationaux d’investir dans le personnel enseignant. Et ce n’est pas une mesure populaire, parce qu’elle coûte cher. »

La délégation de l’IE était composée de la Secrétaire générale du CNEH, Lourdes Edith Delouise Joseph, d’Antonia Wulff, de Steve Snider et d’Andrew King.