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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Les dirigeant(e)s mondiaux/ales se réunissent en Ethiopie pour nouer un accord sur le financement du développement

Publié 13 juillet 2015 Mis à jour 25 septembre 2015

L’Internationale de l’Education se joindra aux Chefs d’Etat et de Gouvernement, ainsi qu’aux parties prenantes principales du développement à Addis-Abeba pour nouer un accord sur le financement des Objectifs de développement durable pour l’après-2015.

La Troisième conférence Internationale sur le financement du développement qui se tiendra à Addis-Abeba en Ethiopie, du 13 au 16 juillet, sera axée sur la manière d’affecter les fonds nécessaires au programme de l’après-2015 qui sera lancé l’année prochaine.

Dans la foulée du  récent Sommet  d’Oslo « l’Education pour le développement», consacré exclusivement au financement des objectifs de l’éducation de l’après-2015, l’Internationale de l’Education (IE) veut maintenir la dynamique instaurée à ce Sommet dans la Conférence d’Addis-Abeba afin de s’assurer que des questions spécifiques sont abordées.

L’IE a pour priorité  de faire en sorte que l’éducation ne reçoive pas uniquement des fonds suffisants dans le cadre du nouveau programme mais aussi que ces fonds soient considérablement accrus dans le cadre de l’accord d’Addis-Abeba afin de concrétiser les attentes. Ce renflouement financier est nécessaire pour couvrir les dépenses de recrutement, de développement, de formation et de rétention de la main d’œuvre de l’éducation dans tous les pays.

Comme convenu dans la Déclaration d’Incheon, lors du Forum mondial de l’éducation qui s’est tenu en mai en Corée du Sud, les gouvernements devraient allouer au moins 6 pour cent de leur PIB et/ou au moins 20 pour cent du budget national à l’éducation. Les donateurs/trices devraient dédier au moins 10 pour cent de l’aide officielle au développement, à l’éducation, en accordant une attention particulière aux situations d’urgence.

Pour veiller à ce que les recettes publiques consacrent davantage de fonds au financement des systèmes d’éducation nationale, l’IE  réclame le maintien des termes  relatifs au régime fiscal progressif utilisés dans l’accord.

Par conséquent, l’Internationale de l’Education demande que les termes suivants soient utilisés afin de garantir un financement adéquat:

Paragraphe 11. Ajouter garantir uneéducation équitable de qualité;

Paragraphe 17. Conserver le paragraphe sur le travail décent;

Paragraphe 19. Conserver la référence relative aux systèmes fiscaux progressifs;

Paragraphe 28. Conserver la référence relative à la recommandation 202 de l’OIT sur les socles de protection sociale. Conserver les objectifs appropriés en matière de dépenses nationales ainsi que les références à l’éducation;

Paragraphes 36. Conserver les références relatives aux normes de travail de l’Organisation Internationale du Travail et les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits humains. Nous appuyons également la proposition de l’UE d’ajouter une référence à la Convention des droits de l’enfant;

Paragraphe 39. Nous appuyons la formulation relative aux versements de fonds proposés par l’UE : bien que ne pouvant pas remplacer le devoir qui incombe à un Gouvernement de fournir des services essentiels. Les fonds reçus ne devraient pas être utilisés pour acheter des services publics; supprimer investir dans l’éducation, la santé et le logement;

Paragraphe 67. Nous réaffirmons notre obligation de fournir une éducation de qualité à tous les enfants, aux jeunes et aux adultes, comme un élément fondamental  visant à assurer une durabilité du développement à long terme. Il faudra également atteindre les enfants vivant dans une pauvreté extrême, les enfants handicapés, les enfants migrants et refugiés et ceux/celles en provenance ou vivant dans des Etats où il règne une situation fragile et qui sont affecté(e)s par des conflits. Nous allons veiller à ce que toutes les filles et tous les garçons accèdent à une éducation maternelle, primaire et secondaire gratuite, équitable et de qualité qui leur permettra d’accéder à un apprentissage efficace et d’obtenir des résultats approprié s, notamment grâce au renforcement du Partenariat mondial pour l’éducation (PME). Nous nous engageons à construire et moderniser les structures d’éducation, à augmenter le pourcentage des enseignant(e)s qualifié(e)s, notamment par le biais de la coopération internationale, afin de garantir que tous/tes les apprenant(e)s reçoivent un enseignement dispensé par des enseignant(e)s formé(e)s, hautement qualifié(e)s et correctement pris(e)s en charge;

Paragraphe 107. Nous convenons d’adopter des stratégies de science, de technologie et d’innovation (STI) comme les éléments intégraux de nos stratégies nationales de développement durable. Nous encouragerons l’investissement dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques ( STEM en anglais) en matière d’éducation; nous garantirons un accès égalà l’enseignement technique,  à la formation professionnelle et à l’enseignement supérieur et à la formation de qualité pour toutes les femmes et tous les hommes, nous encouragerons la participation des femmes et des filles dans les programmes STEM. Nous allons augmenter le soutien aux bourses d’études offertes aux étudiant(e)s des pays en développement. Nous intensifierons la coopération afin de renforcer et d’internationaliser les systèmes d’enseignement supérieur, nous  élargirons l’accès à l’éducation en ligne à tous les niveaux et dans tous les domaines.

Paragraphe 108. Nous soutenons l’ajout d’une référence pour le Programme d’action pour l’éducation au développement durable de l’UNESCO.