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Internationale de l'Education
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R.-U.: La conférence de la NASUWT exige une réforme du financement favorable

Publié 29 mars 2016 Mis à jour 4 avril 2016

Selon la NASUWT, syndicat d’enseignants du Royaume-Uni, les réformes planifiées par le gouvernement britannique dans le domaine du financement de l’éducation doivent reconnaître les besoins locaux de tous les établissements scolaires et appuyer l’égalité des chances et la réussite pour tou(te)s les étudiant(e)s.

Les délégué(e)s présent(e)s à l’occasion de la Conférence annuelle de la NASUWT, affiliée de l’Internationale de l’Education (IE) au Royaume-Uni, étaient réuni(e)s du 25 au 28 mars à Birmingham afin de débattre de questions sensibles en lien avec l’éducation, allant de la justice fiscale et la discrimination à l’école jusqu’à la commercialisation et la privatisation de l’éducation.

La conférence a appelé le gouvernement à présenter avec plus de clarté et de précision l’incidence de ses plans de réforme de la formule de financement sur les établissements au plan individuel et à assurer l’existence d’un dispositif efficace afin de préserver le standard des prestations éducatives dans chacun des établissements au cours de la phase de transition vers le nouveau système.

La formule de financement aura une incidence sur l’avenir des étudiant(e)s

Comme l’a souligné Chris Keates, Secrétaire général de la NASUWT: « L’échec du gouvernement à protéger les budgets scolaires en termes réels a entraîné des pertes d’emplois, la révision à la baisse – voire la suppression – de services d’appui essentiels dont dépendent les écoles et une réduction de l’offre de services éducatifs proposés aux jeunes. » En conséquence, selon Keates, le projet de révision de la formule nationale de financement de l’éducation initié par le gouvernement inquiète encore davantage les établissements scolaires à présent.

Keates a rappelé que la NASUWT était préoccupée par le fait que la formule de financement révisée « risque d’en avantager certains et de porter préjudice à d’autres, engendrant des répercussions sur l’éducation des enfants », et elle a encouragé le gouvernement à mettre plutôt l’accent sur « un système de financement capable de reconnaître les circonstances et les besoins au niveau local et qui soit démocratiquement responsable », préconisé comme la solution la plus à même de garantir la satisfaction des besoins des enfants et des jeunes dans des circonstances et des contextes très divers.

Une demande mondiale

L’IE se joint à la demande en faveur d’un financement juste et adéquat de l’éducation en prenant part aux travaux de la Commission internationale sur le financement des opportunités éducatives mondiales. Cette nouvelle instance des Nations Unies rassemble plus de trente commissaires, y compris d’ancien(ne)s président(e)s et premiers ministres, des lauréats du Prix Nobel et des militant(e)s de renom dans le domaine éducatif. Teopista Birungi Mayanja, fondatrice de l’Uganda National Teachers’ Union et ancienne membre du Bureau exécutif de l’IE, se fera le porte-parole mondial de la profession enseignante dans le cadre de ce forum international. Vous pouvez suivre les travaux de la Commission sur son site web et sur Twitter.