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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Les travailleurs/euses et l’éducation au cœur d’une « transition juste » vers une économie plus verte

Publié 8 novembre 2016 Mis à jour 14 novembre 2016

L’Internationale de l’Education s'est jointe à ceux qui défendent une « transition juste » vers une économie plus verte et réitèrent que l’éducation est un outil puissant avec lequel il est possible de faire face au changement climatique, lors de la 22e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Cent pays ont ratifié l’Accord COP21, démontrant ainsi la prise de conscience considérable et croissante de la communauté internationale des sérieux défis posés par le changement climatique. Ceci constitue un bon début pour la 22e Conférence des Parties (COP22) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (UNFCCC), qui se tient ces jours-ci, du 7 au 18 novembre, au Maroc, à Marrakech. L’accord COP21 a été signé l’année dernière en France, à Paris.

Des mesures insuffisantes

Il est toutefois clair que les engagements pris par les pays visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre sont insuffisants pour atteindre l’objectif qui consiste à limiter l’augmentation des températures de 2 °C d’ici 2020. Si ce seuil était franchi, le monde serait alors confronté à de sérieux risques économiques, sociaux, écologiques et humains.

Du point de vue de l’Afrique

Lors de l’ouverture de la conférence, Ségolène Royal, qui avait présidé la COP21, a signalé que la COP22 devait être la « COP africaine ». Compte tenu que 36 des 50 pays les plus affectés par le changement climatique sont situés dans l’Afrique sub-saharienne, l’Internationale de l’Education (IE) comprend l’urgence de l’allocation de ressources financières considérables visant à renforcer les capacités nationales des pays les plus durement touchés par de tels changements. Pour l’IE, une question fondamentale sera, ces prochains jours, de déterminer la quantité de ressources nécessaires et le moment où elles devront être allouées.

Rôle central de l’éducation

L’IE reconnaît que de nombreux défis posés par le changement climatique, à moyen-terme et à long-terme, requièrent des changements structurels qui doivent être pris en compte par les syndicats. La transition vers une économie globale caractérisée par de faibles émissions de carbone aura un impact considérable sur les travailleurs, tout comme sur l’éducation et la formation. C’est la raison pour laquelle l’IE soutient la demande émanant du mouvement syndical d’une « transition juste ».