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Internationale de l'Education
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Burkina Faso: Respect des principes et droits fondamentaux au travail

Publié 29 juillet 2013 Mis à jour 28 août 2013

L’IE a organisé des ateliers nationaux de formation et de sensibilisation sur la Déclaration de l’Organisation internationale du Travail (OIT) relative aux principes et droits fondamentaux au travail en République démocratique du Congo (RDC) et au Burkina Faso.

La Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail et son suivi, troisième Déclaration adoptée par l’OIT depuis sa création, couvre les droits fondamentaux suivants:

  • Liberté d’association et la reconnaissance effective du droit de négociation collective (conventions 87 et 98);
  • L’élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire (conventions 29 et 105);
  • L’abolition effective du travail des enfants (conventions 138 et 182); et
  • L’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession (conventions 100 et 111).

Priorité au dialogue social

Les ateliers avaient pour objectif de former et de sensibiliser les organisations membres de l’IE concernées à cet instrument et aux avantages qu’il procure à des syndicats évoluant dans un contexte relativement peu favorable à la libre expression des droits syndicaux.

Leurs objectifs spécifiques étaient de:

  • Former et sensibiliser les responsables syndicaux à la compréhension et à l’utilisation efficace de la Déclaration;
  • Susciter un large débat entre syndicats et représentants des ministères de tutelle sur les politiques nationales nécessaires en vue de la mise en œuvre effective de la Déclaration dans les pays en question; et
  • Proposer des actions syndicales concrètes susceptibles d’être évaluées pour un suivi pluriannuel.

Du 17 au 19 juillet, le Bureau régional Afrique de l’IE a animé à Kinshasa, en RDC, un atelier national de formation et de sensibilisation. Le thème en était : « La Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail et son suivi : ce que les syndicats doivent savoir et ce qu’ils doivent faire ».

L’atelier a réuni des représentant(e)s des syndicats nationaux membres de l’IE, à savoir la centrale de l’éducation nationale et de la recherche scientifique (CSC-Enseignement), la Fédération nationale des enseignants du Congo (FENECO-UNTC) et le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO).

Du 23 au 26 juillet a eu lui un atelier sur la Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail dans la capitale Ouagadougou.

Y ont participé des représentant(e)s des quatre affiliés nationaux de l’IE, la Fédération des syndicats de l’enseignement du Burkina (FESEB), la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation  et de la recherche (F-SYNTER), le Syndicat national des enseignants africains du Burkina (SNEAB) et le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS).

Un représentant du Ministère du Travail, également membre du Comité du dialogue social du Burkina Faso a présenté la Déclaration ainsi que son suivi.

Dialogue social, crucial pour une éducation de qualité

« Il faut notamment noter au Burkina Faso, pour s'en féliciter, la participation active des Ministères de la Fonction publique, du Travail, des Enseignements secondaires et supérieurs, et de la Formation », a indiqué Samuel Ngoua Ngou, Coordinateur régional de l’IE. « Le Ministère du Travail a mis à disposition les personnes ressources, ce qui est d'un apport significatif, compte tenu de ce que l’OIT n'a pas de bureau dans ce pays. »

Il  ajouté que dans la mesure de ses moyens et si ses affiliés en manifestent l'intérêt, l'IE continuera à appuyer les efforts de ses organisations membres et des autorités publiques nationales pour développer le dialogue social, étant donné que cela favorise une éducation de qualité dans les pays visés.

Un dernier atelier sur la déclaration de l’OIT aura lieu à Madagascar d’ici la fin 2013.