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Internationale de l'Education
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France: revaloriser l’éducation et ses métiers, une priorité

Publié 15 octobre 2014 Mis à jour 20 octobre 2014

Le Syndicat national des enseignements de second degré-Fédération syndicale unitaire (SNES-FSU) et l’Union nationale des syndicats autonome-Education (UNSA Education) affiliés de l’Internationale de l’Education (IE) en France, ont réaffirmé à l’occasion de la Journée mondiale des enseignant(e)s le 5 octobre leur volonté d’œuvrer en faveur d’un investissement accru dans l’éducation, cette dernière devant rester inscrite comme une priorité nationale et mondiale.

Investir dans des enseignant(e)s qualifié(e) s, bien formé(e)s et mieux rémuné ré(e)s

« Pour le SNES-FSU de France, en cette Journée mondiale des enseignantes et enseignants, investir dans l'éducation publique de qualité pour toutes et tous, c'est investir dans des enseignantes et enseignants qualifiés, bien formés et mieux rémunérés », a expliqué Odile Cordelier, Secrétaire Nationale du SNES-FSU, Responsable du Secteur international, et Vice-présidente de la région européenne de l’IE, le Comité syndical européen pour l’éducation.

« C'est donner aux élèves et étudiantes et étudiants tous les moyens de réussir leurs études et de s'épanouir comme citoyennes et citoyens libres et éclairés. Vive l'éducation publique de qualité en France et partout dans le monde! »

Le SNES-FSU, réuni en Conseil national les 9 et 10 septembre, s'est prononcé pour que la question de la revalorisation des personnels du second degré, essentielle pour l'attractivité soit un axe fort de l'action du syndicat dans les semaines et mois qui viennent. Il a noté l’extrême urgence de procéder à une revalorisation en termes de salaires et de conditions de travail pour l'ensemble des personnels du second degré.

Il a aussi inscrit son action dans le cadre de la campagne du CSEE et de l'IE pour une éducation publique de qualité en Europe. Il considère que la réussite des élèves est liée à la situation et aux conditions d'exercice des enseignants.

L’éducation, une priorité pour l’agenda mondial pour le développement post-2015

L’Union nationale des syndicats autonome-Education (UNSA Education) a lui également fait du 5 octobre  un rendez-vous à ne pas manquer, en rappelant qu’en 2014, 57 millions d’enfants dans le monde – dont 53 pour cent de filles – n’accèdent toujours pas à l’éducation et le taux d’illettrisme reste constant.

« Tout le monde doit rester mobilisé pour l’Education reste inscrite comme une priorité mondiale », a déclaré le Secrétaire général de l’UNSA Education Laurent Escure, membre du bureau exécutif de l’IE. « Comme l’IE, l’UNSA Education a appelé les Etats membres des Nations Unies à renouveler leurs engagements en faveur d’une éducation de qualité gratuite et universelle afin qu’elle reste au centre de la nouvelle stratégie mondiale pour le développement, pour l’après 2015. »

« Nous réitérons notre vue que les autorités publiques, en France et partout dans le monde, doivent  assurer un financement adéquat de l’enseignement public, qui soit gratuit et accessible à toutes et tous », a indiqué le Secrétaire général de l’IE Fred van Leeuwen. « L’éducation, facteur clé de développement juste et durable des sociétés, doit rester au centre de l’agenda mondial pour le développement après 2015. »