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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

La conférence sur l'enseignement supérieur appelle à la qualité et à l'égalité dans l'éducation

Publié 10 novembre 2014 Mis à jour 18 novembre 2014

Plus de 80 délégué(e)s se sont réuni(e)s à Bruxelles afin de discuter de la situation de l'enseignement supérieur et de la recherche, en portant une attention particulière à la privatisation et à la marchandisation.

La 9e conférence internationale sur l'enseignement supérieur se tiendra à Bruxelles au cours des trois prochains jours et rassemblera 80 délégué(e)s venu(e)s de tous les continents et de plus d'une trentaine de pays. Cette conférence, qui constitue pour les représentant(e)s de l'enseignement supérieur une opportunité unique de débattre des tendances majeures qui se dégagent dans le secteur et de définir des stratégies communes, se tient tous les deux ans – la dernière édition s'étant déroulée en 2012 à Buenos Aires, en Argentine.

Ces trois journées de travail s'axeront sur les thèmes suivants:

• la situation de l'enseignement supérieur et de la recherche dans les différentes régions du monde;

• les formations en ligne ouvertes à tous (FLOT), ainsi que leur qualité et leur accessibilité;

• l'avenir de l'enseignement et ses questions émergentes;

• le développement de la syndicalisation dans l'enseignement supérieur; et

• la montée des établissements privés d'enseignement supérieur.

Les débats en séance plénière ont révélé que les professionnel(le)s de l'enseignement supérieur partageaient une perception commune au regard de la situation actuelle du secteur. Comme l'a indiqué l'un des participant(e)s, la question majeure est de savoir si « l'enseignement supérieur est voué au même destin que l'enseignement primaire et secondaire ».

Dans son discours, le Secrétaire général de l'Internationale de l'Education Fred van Leeuwen a déclaré: « nous sommes convaincus que l'enseignement supérieur et la recherche constituent un service public. Ce secteur ne peut remplir sa mission visant à préserver, transmettre et promouvoir le savoir que s'il est soutenu par des fonds publics adéquats, si les institutions ne font pas l'objet de pressions externes, et que si les universitaires peuvent jouir d'une liberté académique et de conditions d'emploi décentes. »