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Internationale de l'Education
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R.-U.: les diplômés se détournent de l’enseignement pour des professions mieux rémunérées

Publié 13 janvier 2015 Mis à jour 15 janvier 2015

Le droit des enfants à une éducation de haute qualité est en péril à cause de l’écart grandissant entre la profession enseignante et les autres professions, selon les résultats d’une recherche effectuée à la demande de la National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers (NASUWT).

Le rapport établi par Incomes Data Service(IDS) sur les salaires des enseignant(e)s à différents stades de leur carrière indique que depuis 2010 l’écart de rémunération entre la profession enseignante et les autres professions s’est élargi.

En 2013, le salaire moyen offert parmi les principaux recruteurs/euses à des diplômé(e)s en début de carrière était presque 20 pour cent plus élevé que le salaire d’entrée dans la profession pour un(e) enseignant(e) qualifié(e); l’avantage sur les enseignant(e)s en termes de salaire moyen peut atteindre 44 pour centaprès trois ans. Au bout de cinq ans, cet avantage sur les salaires moyens atteint un niveau consternant de 73 pour cent.

Ces chiffres inquiétants, qui s’ajoutent aux changements dans l’indexation salariale effectués par le Gouvernement de coalition, indiquent que l’enseignement devient une profession moins attrayante. Il est probable qu’encore moins de diplômé(e)s dans les matières dites STEM(qui relèvent des domaines tels que les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques) soient recruté(e)s  pour enseigner les matières telles que les mathématiques, la chimie et la physique en conséquence de l’inégalité des salaires.

Selon Chris Keates, la Secrétaire générale de laNASWUT, « les diplômées et diplômés pour qui l’enseignement figurait en tête du classement des professions en 2010 se dirigent désormais de plus en plus vers des emplois mieux rémunérés. Il existe déjà une crise au niveau du recrutement et de la rétention des enseignantes et enseignants dans l’éducation. Les différences frappantes au niveau de la rémunération des diplômés constatées dans notre recherche signifie que malheureusement cette crise va s’aggraver ».