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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Améliorer la qualité des conditions d’emploi des enseignant(e)s dans le monde entier

Publié 24 juillet 2015 Mis à jour 26 juillet 2015

Plus de 60 participant(e)s provenant de plus de 40 pays ont débattu d’une résolution sur Les conditions d’emploi de qualité, et mis en lumière la nécessité pour l’Internationale de l’Education de lancer un débat intense sur cette problématique, à l’issue du Congrès.

Le 23 juillet dernier, un atelier intitulé « NOTRE définition des conditions d’emploi de qualité », a été organisé dans le cadre du 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education, qui se tient du 21 au 26 juillet à Ottawa, au Canada. A cette occasion, les participant(e)s ont pu entamer un débat mondial sur les conditions de travail des enseignant(e)s.

Jefferson Berriel Pessi, Coordinateur de l’Internationale de l’Education (IE), a invité les participant(e)s à réfléchir à certaines questions: « Que devons-nous défendre au regard des conditions d’emploi? », ou encore « Que devons-nous revendiquer ou obtenir? ».

Cuqui Vera, de la FECCOO/Espagne, a ouvert la séance en expliquant que les heures de travail ne se limitaient pas aux heures d’enseignement. Elle a ensuite ajouté que les enseignant(e)s contractuel(le)s devaient bénéficier des mêmes conditions de travail que les enseignant(e)s employé(e)s par les autorités publiques.

Il est crucial de mener des études, de développer des stratégies et d’organiser des événements sur les conditions d’emploi de qualité des enseignant(e)s, a-t-elle indiqué.

Cuqui Vera a également souligné la lourde responsabilité juridique qui incombe aux enseignant(e)s et les conseils juridiques dont ils/elles pourraient avoir besoin, l’importance du ratio élèves/enseignant(e), le droit des enseignant(e)s à bénéficier d’une formation, ainsi que le droit d’enseigner dans un endroit sûr, tant physiquement que psychologiquement.

« Un emploi de qualité est un emploi qui profite aux deux parties », a insisté Jean Kamdem, de la FESER/Cameroun.

« Dans mon pays, même si la qualité de l’éducation s’améliore, nous manquons toujours d'emplois de qualité », a-t-il déploré. Et d'ajouter: « En tant que syndicats, nous devons partager nos expériences et apprendre de nos réussites comme de nos échecs ».

Odile Cordelier, du SNES/FSU/France, a mis en lumière l’importance de pouvoir compter sur des enseignant(e)s parfaitement qualifié(e)s et formé(e)s, et a regretté la mauvaise image que le peuple français avait des enseignant(e)s.

« Si nous réaffirmons collectivement un certain nombre de principes et d’engagements, et que nous les partageons, notre profession ne pourra que s’en trouver renforcée », a indiqué Odile Cordelier. « Notre combat en faveur des enseignantes et enseignants est également un combat en faveur des élèves. »