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Internationale de l'Education
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L’IE présente ses excuses à son affilié coréen

Publié 15 février 2016 Mis à jour 1 mars 2016

Le Secrétaire général de l’Internationale de l’Education, Fred van Leeuwen, a présenté ses excuses à la Korean Federation of Teachers’ Associations (KFTA), pour avoir exhorté les autorités sud-coréennes à revenir sur leur décision de contrôler les manuels d’histoire, en octobre 2015.

Le 29 octobre 2015, l’Internationale de l’Education (IE) avait fait part de son désaccord dans un courrier envoyé à la présidente coréenne Park Geun-hye, à la demande d’un autre affilié national, le Korean Teachers’ Union(KTU), qui proteste contre la volonté du gouvernement de prendre entièrement le contrôle du contenu des manuels d’histoire. Cependant, la Korean Federation of Teachers’ Associations(KFTA) ne conteste quant à elle aucunement la décision du gouvernement de limiter le nombre de manuels d’histoire dans les établissements du secondaire. La KFTA a déclaré avoir été consultée par les autorités au regard de ce projet de manuel unique approuvé par l’Etat et collaborera avec le gouvernement à la mise en œuvre de cette nouvelle politique.

Le Secrétaire général de l’Internationale de l’Education, Fred van Leeuwen, a expliqué qu’en règle générale, l’Internationale de l’Education n’analyse pas en détail les politiques éducatives adoptées par les gouvernements nationaux sans avoir consulté au préalable tous ses affiliés dans le pays concerné.

« Dans cette affaire, nous avions immédiatement pris contact avec la présidente coréenne après avoir appris que des enseignant(e)s opposé(e)s aux projets du gouvernement étaient menacé(e)s de sanctions disciplinaires. Mais il va de soi que nous aurions tout d’abord dû consulter nos collègues de la KFTA, ce que nous avons omis de faire. C’est une erreur, et nous tenons à nous en excuser », a-t-il déclaré.?

Fred van Leeuwen a toutefois fait remarquer que « malgré ces excuses, l’Internationale de l’Education reste convaincue que les gouvernements doivent respecter en toutes circonstances la liberté académique et l’autonomie professionnelle des enseignant(e)s, et notamment leur droit à pouvoir choisir librement leur matériel et leurs méthodes pédagogiques ».