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Résolution sur les droits syndicaux en Corée

Publié 28 juillet 1998 Mis à jour 31 mars 2017

Les syndicats organisant le personnel enseignant bénéficient des mêmes droits syndicaux que les organisations regroupant d'autres travailleurs. Cependant, certains gouvernements, sous couvert de concurrence économique, ne respectent pas les normes internationales du travail concernant la liberté d'association, le droit d'organiser et de négocier collectivement et le droit de grève, et répriment les campagnes des travailleurs de l'éducation pour demander le respect de ces droits. Entre autres, le gouvernement coréen devrait mettre en oeuvre son engagement - qui a conditionné son adhésion à l'OCDE - à rendre la législation et réglementation nationales conformes aux normes internationales.

Afin de s'assurer que tous les syndicats d'enseignants bénéficient des droits syndicaux fondamentaux et sont reconnus comme partenaires dans l'administration des systèmes d'éducation,

Le deuxième congrès mondial de l'Internationale de réuni à Washington D.C. (Etats-Unis) du 25 au 29 juillet 1998:

demande au gouvernement coréen de :

1. Promouvoir la ratification des conventions 87, 98 et 151 du BIT, qui spécifient les droits des employés du secteur public de négocier collectivement; et de respecter totalement le droit des syndicats d'enseignants de négocier collectivement alors que l'accord social élaboré par le comité tripartite et qui reconnaît les droits fondamentaux des personnels enseignants est revu;

2. Respecter les recommandations du Conseil d'administration du BIT et de l'OCDE et l'engagement - qui a conditionné son adhésion à l'OCDE - de revoir le code du travail et les réglementations et de mettre en oeuvre une révision des lois ad hoc afin de légaliser la KTU en juillet 1999;

3. Réintégrer, immédiatement et sans condition, les adhérents de la KTU démis de leurs fonctions en raison de leur activité syndicale, en accord avec la recommandation du BIT;

4. Permettre aux syndicats d'enseignants de bénéficier pleinement des droits reconnus dans les conventions internationales et de concentrer leurs activités sur des questions pertinentes pour les enseignants et leurs élèves, comme la réforme de l'éducation et l'amélioration des services éducatifs.