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Internationale de l'Education
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Turquie: Aidez à faire libérer les syndicalistes emprisonnés maintenant!

Publié 3 juillet 2012 Mis à jour 9 juillet 2012

L'IE et les fédérations syndicales mondiales, la CSI, l'ISP et l'ITF, ont lancé une campagne en ligne en partenariat avec LabourStart pour condamner les tactiques gouvernementales de harcèlement antisyndicales en Turquie. Elles invitent leurs affilés, les membres de ces derniers et les citoyens militants à agir maintenant et à envoyer leurs messages de protestation au Gouvernement turc.

Le 25 juin, à l'aube, la police turque a lancé des opérations contre les bureaux et les maisons de syndicalistes dans une vingtaine de villes de Turquie. Soixante-et-onze militants et dirigeants syndicaux ont été arrêtés. Ils sont membres de la Confédération des syndicats des travailleurs du secteur public (KESK), organisation affiliée à la CSI, et des syndicats adhérents à KESK, tels que E?itim-Sen, BTS, Tarim Orkam-Sen, SES, Tum Bel-Sen, BES, ESM et Haber-Sen.

Alors que certains des syndicalistes arrêtés ont été libérés le vendredi 29 juin, 28 d’entre eux (dont 15 membres du syndicat de l’éducation E?itim-Sen, affilié de l’IE) restent en détention provisoire, en attente de leur procès. Parmi les détenus figurent Mehmet Bozgeyik, Secrétaire général d’E?itim-Sen, et Sakine Esen Yilmaz, Secrétaire aux affaires féminines du même syndicat.

Cette attaque - menée sous le prétexte d'une opération contre une organisation terroriste illégale - est la dernière d'une série d'actes d'intimidation et de harcèlement à l'encontre des syndicats et leurs membres au cours des dernières années. En février de cette année, 15 femmes dirigeantes et militantes d'un certain nombre de syndicats affiliés à la KESK ont été arrêtées. En octobre 2011, 25 membres d’E?itim-Sen et de KESK ont été condamnés à 6 ans et 5 mois d’emprisonnement par le Cour pénale d’Izmir. Bien qu’aucun lien entre les syndicats turcs et une quelconque organisation terroriste, réelle ou perçue comme telle, n’ait jamais été trouvé, les autorités ne laissent aucune occasion inexploitée pour utiliser ce prétexte comme justification d’une répression sévère et arbitraire.

Dans une lettre de protestation adressée au Premier ministre de Turquie, l’IE a condamné avec fermeté ces attaques contre les syndicats et a exhorté les autorités à s’assurer de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les syndicalistes actuellement emprisonnés.

Merci de donner de la visibilité à la campagne en la recommandant sur votre site internet, sur votre compte Facebook ou Twitter, à vos collègues, vos affiliés, vos réseaux et vos amis.

Envoyez votre message aux autorités turques dès maintenant en cliquant ici!