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Internationale de l'Education
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Honduras: Licenciement non-fondé de mille éducateurs/trices

Publié 16 novembre 2012 Mis à jour 27 novembre 2012

La Fédération des organisations d’enseignants du Honduras (FOMH) a dénoncé les licenciements massifs, réductions de salaire et suspensions temporaires d’enseignant(e)s pour soi-disant fautes.

Les organisations syndicales et leurs enseignant(e)s subissent une attaque directe après la tenue d’une Assemblée nationale transitoire les 30 et 31 août.

La FOMH avait convoqué l’Assemblée générale pour décider d’actions suite aux violations du Règlement général du statut de l’enseignant(e) par le Pouvoir exécutif. De même, des actions ont été envisagées pour exiger la dérogation à la Loi fondamentale sur l’Education qui menace l’enseignement public et la Loi générale de l’INPREMA qui porte atteinte aux droits des enseignants.

Cette activité a eu lieu dans le cadre des droits du corps enseignant protégés par la loi. Néanmoins le gouvernement de Porfirio Lobo, par le biais d’un arrêté ministériel signé par le Ministre de l’Education, Marlon Escoto Valerio, essaie maintenant d’intimider les travailleurs/euses de l’éducation par des licenciements, réductions de salaire et suspensions temporaires.

La FOMH a dénoncé la persécution dont elle fait l’objet, qui enfreint la Constitution de la République et le Règlement général du statut de l’enseignant(e). Dans un communiqué de presse, la FOMH a communiqué au corps enseignant national et à toute la population qu’elle protestait énergiquement contre la persécution permanente au travail exercée par le Ministre Escoto.

Solidarité de l’IE

L’IE a été informée de la situation par ses affiliés, tous faisant partie de la FOMH: le Colegio Profesional Superación Magisterial de Honduras(COLPROSUMAH), le Collegio de Profesores de Educación Media de Honduras(COPEMH), le Collegio Profesional Union Magisterial de Honduras(COPRUMH), le Primer Colegio Profesional Hondureño de maestros(PRICPHMA) et le Colegio de Pedagogos de Honduras(COLPEDAGOGOSH).

Le Comité régional de l’IE pour l’Amérique latine a désavoué cette situation et appelé le corps enseignant latino-américain à surveiller le processus hondurien, qui depuis le coup d’état de 2009 connaît menaces et persécutions.

De même, le Comité régional a exigé des autorités qu’elles reviennent sur l’accord ministériel appliquant des sanctions aux travailleurs/euses de l’éducation qui dans le plein exercice de leurs droits, se déclarent en lutte contre les politiques du gouvernement de Porfirio Lobo qui portent atteinte à la qualité de l’enseignement public.