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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Les dirigeant(e)s syndicaux/ales mondiaux/ales de l'éducation solidaires de leurs collègues québécois(es)

Publié 18 novembre 2015 Mis à jour 19 novembre 2015

Le Bureau exécutif de l’Internationale de l’Education a adopté un message de solidarité clair et fort en soutien à ses collègues du Québec qui réclament des services publics de meilleure qualité dans la province canadienne.

Lors de la 4e réunion du Bureau exécutif de l’Internationale de l’Education (IE) à Bruxelles, en Belgique, ses membres ont clairement appuyé la juste lutte de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et d’autres syndicats de la fonction publique, qui rassemble aujourd’hui plus de 400.000 travailleurs/euses, contre des mesures qui ne peuvent qu’avoir une influence sur l’ensemble de la population de  la province.

Vous pouvez lire le message de solidarité dans son intégralité ci-dessous:

Le Bureau exécutif de l’Internationale de l’Education exprime sa solidarité avec ses collègues québécois, qui réclament des services publics de meilleure qualité dans la province.

Tandis que les conventions collectives existantes ont pris fin en mars 2015, le gouvernement du Québec n’a montré aucun envie de négocier de bonne foi de nouveaux accords. Au contraire, le gouvernement dirigé par le Parti libéral a proposé des licenciements et un gel des salaires de deux ans dans le cadre d’un plan drastique en vue de réduire les dépenses publiques. La CSQ, syndicat de l’éducation, a uni ses forces avec d’autres syndicats de la fonction publique afin de former un mouvement qui rassemble aujourd’hui plus de 400.000 travailleurs. L’IE soutient leur juste lutte contre des mesures qui ne peuvent qu’avoir une influence sur l’ensemble de la population de la province.

Comme dans de nombreux autres pays à travers le monde, les syndicats québécois sont déterminés à négocier avec tous les employeurs, qu’ils soient du service privé ou public. La grève ne doit intervenir qu’en dernier recours. Il ne peut pas y avoir d’erreur: le gouvernement du Québec doit être tenu pour responsable de la grève actuelle, pas les syndicats.