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Photo by Markus Spiske on Unsplash
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Nouvelles de la COP 26 : les dirigeant·e·s de la planète se réunissent pour la COP 26 alors que le monde exige une action climatique d’urgence

Publié 4 novembre 2021 Mis à jour 15 novembre 2021
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Annoncée comme le plus important sommet sur le climat depuis la signature de l’Accord de Paris de 2015, la COP 26 s’est ouverte lundi dernier à Glasgow, en Écosse, sur une série de déclarations d’acteurs de haut niveau : chefs d’État, chefs d’entreprise, militant·e·s de la cause climatique et personnalités médiatiques.

Boris Johnson, Premier ministre britannique, a averti que si les négociations sur le climat n’aboutissaient pas à des mesures concrètes, « la colère et l’impatience du monde deviendront incontrôlables ». Toutefois, les déclarations restent vagues quant aux engagements financiers nécessaires pour faire face à la crise climatique.

Les dirigeant·e·s du monde, en particulier celles et ceux des pays industrialisés, sont soumis à une grande pression pour fournir aux pays vulnérables les moyens de lutter contre le changement climatique en finançant la transition énergétique et les mécanismes d’adaptation requis pour éviter un effondrement planétaire. Au titre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les pays riches se sont engagés à débloquer annuellement 100 milliards USD pour aider les pays en voie de développement à s’adapter au changement climatique. Pour l’instant, le ministre des Finances du Royaume-Uni a annoncé que 130 000 milliards USD sont actuellement alloués à des projets compatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris. Néanmoins, l’objectif de stopper les investissements dans les combustibles fossiles – une mesure politique déterminante pour limiter le réchauffement à 1,5 °C – n’est toujours pas atteint.

De même, ces annonces très médiatiques sont assombries par les critiques soulignant que les défenseurs et défenseuses des peuples autochtones et de l’environnement sont tenus à l’écart des négociations officielles. Un grand nombre de délégué·e·s des pays en voie de développement n’ont pas pu assister au sommet en personne en raison d’obstacles divers, notamment de problèmes de visa, de coûts d’hébergement prohibitifs ou d’inaccessibilité aux vaccins. Les dirigeant·e·s de la société civile et les représentant·e·s des syndicats ont exprimé de vives critiques quant au sommet de cette année, qualifié de COP la plus excluante jamais organisée.

Dans un même temps, l’éducation au changement climatique est de plus en plus reconnue au sein de l’espace de la CCNUCC. Dimanche, au nom de la délégation des syndicats, l’IE a pu prononcer un discours d’ouverture soulignant l’importance de l’éducation au changement climatique en tant que stratégie d’action climatique.

L’équipe de l’Internationale de l’Éducation est aussi présente à la COP 26 pour faire entendre la voix des enseignant·e·s lors du sommet et pour appeler les responsables politiques à prendre des engagements concrets afin d’assurer une éducation de qualité au changement climatique pour toutes et tous. Rejoignez-nous à l’occasion des événements qui se dérouleront les prochains jours.

L’Internationale de l’Éducation rencontre également des groupes d’étudiant·e·s, travaille en étroite collaboration avec les délégations syndicales internationales à Glasgow et manifeste sa solidarité avec les militant·e·s du monde entier qui appellent à la justice climatique et demandent un engagement réel pour un futur durable pour toutes et tous.

Suivez notre couverture de la COP 26 sur https://eiie.io/COP26FR