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Israël : le syndicat de l’éducation signe un nouvelle convention salariale pour les enseignant·e·s

Publié 3 novembre 2022 Mis à jour 4 novembre 2022

L’Internationale de l’Éducation félicite le syndicat Israel Teachers’ Union (ITU) d’avoir conclu un accord salarial historique pour les enseignant·e·s.

Reconnaissance par le gouvernement du rôle crucial des éducateur·trice·s dans la société

« Cet accord salarial représente une réussite remarquable pour les travailleuses et travailleurs de l’éducation en Israël qui reçoivent enfin la reconnaissance et l’appréciation de l’État pour le travail crucial qu’ils mènent et leur contribution à la société israélienne », a souligné la secrétaire générale de l’ITU, tout en ajoutant que son syndicat considère l’accord comme la première étape vers la revalorisation du statut de la profession enseignante.

L’accord signé le 20 octobre prévoit une augmentation de salaire pour l’ensemble du personnel enseignant en deux versements. Le premier est dû en janvier 2023 et inclura également un remboursement rétroactif à compter de septembre 2022. Le deuxième versement aura lieu, quant à lui, en septembre 2023.

D’après l’ITU, cela permettra à un·e enseignant·e en tout début de carrière de gagner environ 2.700 euros à partir de septembre 2023.

Un ajustement de la période de vacances, l’augmentation des salaires des chef·fe·s d’établissement ainsi qu’une subvention d’environ 2.900 euros récompensant la ténacité des nouveaux·elles enseignant·e·s après trois ans d’enseignement ont également été approuvés.

« Une augmentation de la rémunération liée à l’exercice de fonctions et postes supplémentaires sera accordée aux enseignantes et enseignants, notamment aux enseignantes et enseignants et aux administratrices et administrateurs de l’école maternelle qui ont des élèves présentant des besoins particuliers dans leurs classes », a remarqué Ben David.

Lutte continue

Cette victoire syndicale intervient après la participation de l’ITU aux grèves récurrentes à travers le pays visant à obtenir des conditions de travail décentes et un accord salarial équitable reflétant l’importance et la complexité du métier d’éducateur·trice en ces temps difficiles.