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Internationale de l'Education
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TES: l’enseignement à temps partiel – une solution pour donner un nouveau souffle à la profession

Publié 6 juillet 2016 Mis à jour 7 juillet 2016

D’après une nouvelle étude publiée dans le supplément Education du Times, 77 % des professeurs d’anglais ayant quitté la profession envisageraient de reprendre le chemin de l’école s’il était possible de travailler à temps partiel ou de partager un poste.

Les emplois à temps partiel sont les nouveaux temps pleins. C’est ce qui ressort du supplément Education du Times (TES) qui démontre que la flexibilité du temps de travail permettrait de ramener d’ancien(ne)s enseignant(e)s dans la profession. En effet, le sondage révèle même que la majorité des enseignant(e)s exerçant actuellement à plein temps préféreraient travailler à temps partiel ou partager un poste.

D’après les résultats de l’enquête, près d’un(e) enseignant(e) sur quatre exerce déjà à temps partiel. 73% des personnes interrogées se sont prononcées en faveur d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ce qui constitue l'une des principales motivations au regard du travail à temps partiel. Cependant, la demande de flexibilité est plus importante que la capacité des écoles à offrir ce type d’emploi.

Le TES avance également certains chiffres qui placent l’enseignement loin derrière d’autres professions en matière de travail à temps partiel. Les statistiques révèlent que depuis 2014, 23% des enseignant(e)s exercent à temps partiel. Ces chiffres ne tiennent pas compte des assistant(e)s et du personnel de soutien, qui comptent 85 % et 56 % de travailleurs/euses à temps partiel.