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Internationale de l'Education
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Royaume-Uni : l’éducation de la petite enfance mérite un soutien du plus haut niveau

Publié 18 août 2016 Mis à jour 23 août 2016

En réponse aux propositions du gouvernement britannique soulignées dans la consultation sur la formule de financement pour l’éducation de la petite enfance, l’Association of Schoolmasters Union of Women Teachers rappelle qu’il est essentiel de consacrer un investissement substantiel à l’éducation de la petite enfance.

« Il est vital que ce secteur bénéficie d’un soutien important afin d’assurer aux enfants le meilleur départ possible en termes d’éducation et dans la vie », déclare Chris Keates, Secrétaire générale de la National Association of Schoolmasters Union of Women Teachers(NASUWT).

Son syndicat, dit-elle, n’a de cesse de remettre en question le financement sur une base horaire, qu’il considère trop bas. Par ailleurs, même si toute augmentation de ce taux horaire est la bienvenue, il est peu probable que la faible majoration proposée suffise à répondre aux problèmes de financement auxquels doivent faire face les prestataires de l’éducation de la petite enfance.

Une approche différenciée est nécessaire

La proposition du gouvernement d’appliquer un taux de base universel pour le financement des prestataires de l’éducation de la petite enfance impliquerait que ces prestataires soient tous égaux, or il n’en n’est rien, précise Keates. Dans sa formule actuelle, « cette proposition pourrait mettre en danger l’existence des crèches financées par l’état ».

La NASUWT pense qu’une approche différenciée est préférable et permettrait aux différents prestataires d’obtenir un soutien qui répond davantage à leurs besoins et aux attentes dont ils font l’objet en termes de prestations de services.

Accès à des prestations de qualité

Si l’on tient compte du fait que les propositions prévoient un délai de transition rapide vers la nouvelle formule nationale de financement et le taux universel de base, Keates souligne que « le souhait du nouveau gouvernement d’introduire ces changements ne peut pas mettre en péril son engagement à améliorer l’accès à des prestations de qualité pour la petite enfance ».

Elle souligne également que « la NASUWT s’engagera pleinement dans le processus de consultation afin de présenter les points de vue de ses membres, du secteur de l’éducation de la petite enfance et de la profession enseignante ».

Propositions du gouvernement

Pour modifier le financement de l’éducation de la petite enfance, le Département de l’éducation propose notamment:

• d’introduire une nouvelle formule nationale de financement pour l’éducation de la petite enfance

• de modifier la manière dont les autorités locales financent les prestataires de l’éducation de la petite enfance dans leur région

• d’assurer que les enfants aux besoins spécifiques ou les enfants handicapés bénéficient du financement supplémentaire dont ils ont besoin

La Consultation du Département de l’éducation est ouverte jusqu’au 22 septembre.