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Togo: les syndicats de l’éducation unissent leurs forces pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignant(e)s

Publié 24 novembre 2017 Mis à jour 27 novembre 2017

Les enseignant(e)s du primaire et du secondaire du secteur public ont fait une grève de trois jours pour obtenir du gouvernement togolais de meilleures conditions de vie et de travail.

Les fédérations des syndicats d’enseignants siégeant au Cadre Permanent de Concertation (CPC) et la CoordinationSyndicaledes Enseignants du Togo (CSET) avaient appelé à la grève du 13 au 15 novembre. Les affilié togolais de l’Internationale de l’Education (IE), la Fédération Nationale des Syndicats de l’Education du Togo (FENASYET) et la Fédération des Syndicats de l'Education Nationale (FESEN) sont membres de ces confédérations syndicales ayant appelé à l’action.

Les enseignant(e)s ont déploré que les autorités publiques n’aient pas tenu les promesses qu’elles avaient faites et pris les mesures nécessaires pour l’année scolaire.

Le Ministre de Fonction publique, du Travail et des Réformes administratives Gilbert Bawara n'avait quant à lui pas laissé entrevoir de solution aux revendications des enseignant(e)s expliquant voir derrière certaines des revendications soutenant la grève une sorte de « confusion et d'amalgame entre l'engagement ou les actions d'ordre syndical et politique ».

Le corps enseignant a par conséquent décidé de débrayer pour obtenir gain de cause.

Les trois jours d’action visaient à obtenir une copie du statut particulier remise au chef du gouvernement, l’ouverture des négociations sur la fixation du taux correspondant aux primes et indemnités et de sa date d’effet, et l’intégration des indemnités forfaitaires de 20.000 francs CFA (30 euros) aux salaires de base des enseignant(e)s qui émargent sur la subvention que l’Etat accordé à l’enseignement confessionnel.

Autres revendications du corps enseignant: la révision du traitement des 1.045 enseignant(e)s confessionnel(le)s émargeant sur le budget additionnel de la subvention, la rédaction et la signature d’un texte de convention de partenariat entre le gouvernement et l’enseignement confessionnel dans un meilleur délai, et l’organisation d’un concours spécial à l’intention des enseignants volontaires du secteur public en vue de leur intégration dans le cadre des fonctionnaires de l’enseignement.