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Allemagne: Rassemblé·e·s pour commémorer les victimes de l’Holocauste

Publié 30 janvier 2019 Mis à jour 6 février 2019

Des syndicalistes allemand·e·s du secteur de l’éducation se sont joints à leurs collègues israélien·ne·s et polonais·es pour un voyage éducatif à l’occasion de la commémoration de la Journée du souvenir pour les victimes de l’Holocauste.

Les deux plus grands syndicats d’enseignants d’Allemagne, le Gewerkschaft Erziehung und Wissenschaft(GEW) et le Verband Bildung und Erziehung(VBE), ont participé à un événement à Cracovie, en Pologne, le 27 janvier pour la Journée internationale du souvenir de l’Holocauste. L’événement a été organisé par le syndicat des enseignants israéliens, le syndicat polonais Zwiazek Nauczycielstwa Polskiego et les syndicats allemands de l’éducation.

Outre l’échange d’informations sur la culture du souvenir dans les pays participants, la visite du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau, libéré par l’Armée rouge le 27 janvier 1945, était au centre du voyage.

« Plus jamais le génocide ne peut se reproduire, c’est notre objectif commun. Nous devons garder vivant le souvenir des crimes nazis », a déclaré Marlis Tepe, Présidente du GEW. « C’est précisément parce que les opinions populistes et nationalistes se répandent plus largement en public qu’il faut aborder le génocide, la guerre et la tyrannie, les idéologies inhumaines et la persécution politique au XXe siècle en tant que composantes indispensables de l’éducation historico-politique. La responsabilité d’un avenir pacifique reste essentielle pour vivre ensemble dans une société de migration. »

Udo Beckmann, Président fédéral du VBE, a souligné: « Nous voyons que le langage et les manières deviennent de plus en plus brutaux. Mais nous devons prendre exactement la direction opposée: nous unir, défendre ensemble nos valeurs et l’ordre de base de la démocratie libre et, en vivant ensemble dans la tolérance, montrer que cette société ne sera plus divisée. »

Il a ensuite exprimé ses préoccupations face à l’augmentation des comportements antisémites, réitérant que « de tels incidents et déclarations ne doivent pas avoir leur place dans notre société ».