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Internationale de l'Education
Internationale de l'Education

Les syndicats unis pour un financement de l'éducation des peuples autochtones et ruraux

Publié 24 février 2012 Mis à jour 29 février 2012

Quatre fédérations syndicales internationales (FSI) ont appelé à une autonomisation permanente des femmes en matière d'éducation, tout particulièrement dans ce contexte de crise économique. Ensemble, elles font pression sur les gouvernements qui se réuniront du 27 février au 9 mars prochains à New York, à l'occasion de la 56e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU (UNCSW).

Aucune petite fille ne doit être laissée pour compte

« Les gouvernements doivent veiller à ce que leurs programmes d'éducation nationaux intègrent les stratégies adéquates et les ressources suffisantes pour répondre aux besoins en matière d'éducation des petites filles vivant dans les zones rurales » a déclaré Teopista Birungi Mayanja, Secrétaire général de l' Uganda National Teachers Union et membre du Bureau exécutif de l'IE.

« C'est par l'offre d'une éducation de la petite enfance, d'une éducation publique de qualité et gratuite, d'un enseignement spécialisé et de transition, ainsi que d'une formation technique et professionnelle que nous parviendrons à réduire le travail des enfants et à augmenter les taux de scolarisation et de rétention des petites filles. Il devient donc essentiel de financer durablement l'éducation et ce, plus que jamais en ces temps de crise. En tant que syndicats d'enseignant(e)s, nous devons veiller à ce qu'aucune petite fille autochtone ou vivant en zone rurale ne soit laissée pour compte! »

Taxe mondiale

Pour veiller à la mise en place d'un tel financement durable, les quatre organisations internationales – l'IE, l'Internationale des services publics (ISP), la Confédération syndicale internationale (CSI) et l'Union internationale des travailleurs de l'alimentation, de l'agriculture, de l'hôtellerie-restauration, du tabac et des branches connexes (UITA) – ont exhorté les gouvernements à adopter une taxe mondiale sur les transactions financières (TTF).

Dans une déclaration conjointe, les organisations ont demandé à ce que les revenus supplémentaires générés par une telle taxe soient utilisés pour financer des services publics de qualité, en vue de soutenir des politiques sociales équitables et la création d'emplois, de combattre la pauvreté, d'atténuer les effets du réchauffement climatique et de s'adapter à ce dernier. Cette déclaration réaffirme également les perspectives des syndicats ainsi que les droits des travailleurs/euses à l'égard du débat international sur l'égalité des femmes.

Avancées de l'UNCSW

Vous trouverez chaque jour de nouvelles informations sur les questions relatives aux droits des travailleuses abordées lors de la Commission de la condition de la femme sur le blog commun des FSI: http://www.world-psi.org/uncsw.