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Internationale de l'Education
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Kenya: les appels continuent pour l'initiative « Rendez-nous nos filles » et la fin des attaques contre les écoles

Publié 9 février 2015 Mis à jour 4 mars 2015

Trouver un moyen d'enrayer la violence à l'encontre des étudiant(e)s, des éducateurs/trices et des écoles, tel était le message fort et clair des éducateurs/trices africain(e)s lors de la conclusion de la Conférence régionale de Nairobi, au Kenya.

L'incapacité à ramener chez elles les plus de 200 jeunes filles nigérianes enlevées l'année dernière continue à rappeler la menace constante que représentent les extrémistes pour de nombreux étudiant(e)s, enseignant(e)s et écoles dans tout le continent africain, mais aussi à raviver la frustration des personnes en quête d'une solution.

A la clôture de la semaine de conférence à Nairobi, les délégué(e)s de la Conférence régionale africaine de l'Internationale de l'Education (IE) se sont faits l'écho de l'appel de Ikpe J. Obong, le Secrétaire général du Nigeria Union of Teachers(NUT), pour relayer une réponse unie et publier une série de mesures visant à faire face à la violence contre ceux et celles qui veulent poursuivre l'éducation. Les délégué(e)s ont souligné le fait qu'il faut intensifier le lobby auprès des gouvernements afin d'offrir aux étudiant(e)s, aux enseignant(e)s et aux communautés la sécurité qui permettra de garantir un environnement d’apprentissage de qualité.

Il fut demandé à l'IE de mettre en place des mesures pour contrer l'impact négatif de l'insurrection et des attaques terroristes sur les écoles, les enseignant(e)s et les apprenant(e)s, et de s'engager au côté des organismes régionaux et internationaux afin d'améliorer la sécurité dans les pays où ces attaques sont perpétrées.

L'éducation au-dessus de la mêlée de la violence

Mus par cette cause renouvelée de combattre pour ce qui en vaut la peine, les délégué(e)s des syndicats de l’éducation, déterminé(e)s à poursuivre la lutte pour l'éducation de qualité, la justice et la paix sur le continent, ont voté une résolution sur l'insécurité, déplorant la vague de violence actuelle des insurgé(e)s, qui impacte gravement les écoles dans des pays comme le Nigéria, le Cameroun et le Kenya.

La résolution précise qu'« aucun enseignement ni apprentissage efficace ne peut être organisé dans des écoles sous la menace de la terreur, où enseignantes et enseignants et apprenantes et apprenants sont traumatisés par l'effet de l'insurrection ».

De nombreuses bases de construction

La 8e Conférence régionale africaine de l'IE, qui a rassemblé du 4 au 6 février plus de 450 délégué(e)s et observateurs/trices représentant 52 pays, y compris 130 syndicats des enseignant(e)s et travailleurs/euses de l’éducation, a également adopté des résolutions visant à organiser et unifier l'éducation de qualité, l'enseignement supérieur, la communication et l'organisation, ainsi que les syndicats francophones.