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Les femmes énergétisent les syndicats : faire progresser le leadership des femmes lors de la 65e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies

Publié 19 mars 2021 Mis à jour 22 mars 2021

La 65e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies se déroule en ligne du 15 au 26 mars. Des déléguées de l’Internationale de l’Éducation et d’autres syndicats mondiaux participent à la session pour faire progresser la participation pleine et effective des femmes à la vie publique.

Des déléguées représentant 43 organisations membres de l’Internationale de l’Éducation dans 32 pays se sont inscrites à la 65e session de la Commission de la condition de la femme (CSW65). Le thème prioritaire pour 2021 est « Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, élimination de la violence, réalisation de l’égalité des sexes et autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles ».

Le premier jour de la CSW65, Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’Éducation, s’est exprimée sur le panel d’un événement parallèle organisé par les syndicats mondiaux — « Construire l’avenir pour une reprise équitable et l’égalité des genres au travail ». Dans un secteur à prédominance féminine comme l’éducation, l’impact de la pandémie sur les femmes est palpable. La Présidente de l’Internationale de l’Éducation a souligné les défis auxquels les enseignant·e·s et les personnels de soutien à l’éducation, dont la plupart sont des femmes, ont été confrontés l’année dernière en raison des fermetures d’écoles et de l’introduction soudaine et généralisée de l’enseignement et de l’apprentissage à distance. Les enseignantes ont vu leur travail scolaire et leur travail de soins augmenter de manière exponentielle.

Tout au long de la pandémie, les syndicats de l’éducation se sont mobilisés pour soutenir leurs membres. Parmi de nombreuses autres actions, Susan Hopgood a souligné le travail des organisations membres de l’Internationale de l’Éducation qui ont plaidé en faveur d’audits sur l’équité afin de permettre une reprise tenant compte de la dimension de genre. Les syndicats de l’éducation ont également demandé que les enseignant·e·s soient prioritaires pour se faire vacciner contre la COVID-19 afin de permettre un retour sûr et permanent à l’enseignement et à l’apprentissage en présentiel. En outre, en travaillant au-delà des frontières, les membres de l’Internationale de l’Éducation fournissent des ressources pour un fonds de solidarité commun afin de faciliter le travail syndical en cette période critique.

La délégation syndicale fait avancer un programme progressiste

La délégation syndicale élargie, composée de près de 400 femmes syndicalistes du monde entier, fait pression sur les États membres de l’ONU pendant les négociations de la CSW65 pour qu’ils adoptent un langage progressiste dans le document final (les conclusions concertées) sur les droits des femmes en matière de travail, l’offre d’un enseignement public bien financé, équitable et inclusif et l’élimination de la violence fondée sur le genre. Les syndicalistes de l’éducation plaident également pour que le rôle de l’éducation soit reconnu dans la lutte mondiale contre les changements climatiques. Ce sont là quelques-unes des questions clés à faire progresser pour parvenir à une participation pleine et effective des femmes dans la sphère publique.

Événements organisés par les syndicats mondiaux tout au long de la 65e session

La première semaine de la CSW a été marquée par plusieurs événements organisés par les syndicats mondiaux. En plus de l’événement parallèle consacré à un rétablissement égalitaire entre les genres après la pandémie, les syndicats mondiaux ont également accueilli des événements sur :

La deuxième semaine de la CSW65 sera marquée par un événement parallèle des syndicats mondiaux sur un cadre fiscal féministe, le mardi 23 mars.