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Lors de leur rencontre avec le ministre de l'Éducation de la région du Kurdistan irakien, les dirigeant·e·s du Kurdistan Teachers’ Union (KTU) ont pu aborder plusieurs questions éducatives cruciales. Cela a conduit à l'élaboration d'une feuille de route visant à améliorer le système éducatif.

Les sujets suivants ont été discutés en détail entre la délégation du KTU, le président du KTU Abdalwahed M. Haje et plusieurs membres du bureau du KTU, et Alan Hama Saeed, ministre de l'Éducation du Kurdistan :

• Rattraper le temps perdu au cours des deux dernières années pendant les périodes de crise du Covid-19 et de quarantaine.
• Former les enseignant·e·s et développer leurs capacités à utiliser de nouvelles méthodes et techniques d'enseignement.
• Être attentif au comportement des étudiant·e·s et préparer leur retour en classe alors que, depuis deux ans, nombre d'entre eux·elles utilisent des ordinateurs ou des smartphones pour suivre un enseignement à distance, mais aussi pour d'autres activités sans rapport avec le processus éducatif.
• Revoir les programmes d'enseignement en créant une commission spécialisée pour chaque matière, avec la présence d'un·e représentant·e du KTU au sein de chaque commission.
• Assurer la liaison avec les responsables des établissements d'enseignement, évaluer les besoins de l'école et équilibrer le ratio enseignant·e/étudiant·e pour éviter que certaines écoles n'aient trop d'enseignant·e·s et dautres pas assez.

Pour mieux relever les défis identifiés et atteindre les objectifs fixés, une feuille de route a été élaborée afin d’améliorer le processus éducatif.

Conférence sur l'éducation à venir

Le KTU a ensuite proposé d’organiser une conférence sur l'éducation.

Le ministre a accepté la proposition. Il a souligné l'importance de la coopération avec son ministère pour le succès de la conférence. Le ministre a convenu que cette conférence était cruciale pour relever les défis rencontrés par le système éducatif du Kurdistan au cours des deux dernières années et œuvrer pour un retour à la « normalité ».

Il a également évoqué la nécessité de communiquer avec les ministères de la Culture, des Finances et de l'Intérieur et de coopérer avec eux pour planifier l'utilisation des réseaux sociaux, des chaînes de télévision et des chaînes satellites afin de mieux toucher les étudiant·e·s, de les sensibiliser aux difficultés psychologiques qu'il·elle·s rencontrent et d'assurer leur bien-être.