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Journée mondiale des enseignantes et enseignants 2024 : un nouveau contrat social pour l’éducation doit valoriser les enseignant·e·s et leurs syndicats

Publié 15 octobre 2024 Mis à jour 24 octobre 2024

« Valoriser la voix de la profession enseignante : vers un nouveau contrat social pour l’éducation. » Les syndicats d’enseignant∙e∙s du monde entier ont repris ce slogan, qui était le thème du 30e anniversaire de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants, le 5 octobre. Nombreux sont celles et ceux qui ont également réaffirmé leur engagement dans le cadre de la campagne de l’Internationale de l’Éducation (IE) « La force du public : ensemble on fait école ! »

Célébrant l’ensemble des enseignant∙e∙s à travers le monde depuis 1994, la Journée mondiale des enseignantes et enseignants est organisée conjointement par l’UNESCO, l’Organisation internationale du Travail (OIT), l’UNICEF et l’IE. Elle commémore l’anniversaire de l’adoption de la Recommandation OIT/UNESCO de 1966 concernant la condition du personnel enseignant. Cet instrument international fixe des références en matière de droits et de responsabilités des enseignant∙e∙s, ainsi que des normes pour leur formation initiale et continue, leur recrutement, leur emploi et leurs conditions d’enseignement et d’apprentissage. La Recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur a été adoptée en 1997 afin de compléter la recommandation de 1966 en couvrant le personnel enseignant de l’enseignement supérieur.

Amplifier la voix des enseignant∙e∙s qui s’engagent à construire un meilleur avenir pour leurs élèves

S’exprimant à l’occasion de l’événement de l’UNESCO marquant la Journée mondiale des enseignant∙e∙s, à Paris, en France, le Président de l’IE, Mugwena Maluleke, a reconnu « le travail incroyable des organisations membres de l’Internationale de l’Éducation dans le monde entier, qui célèbrent cette journée par leurs propres célébrations et actions, unies par notre appel à valoriser, respecter et investir dans les enseignantes et enseignants. Des écoles rurales aux écoles urbaines, au Sud comme au Nord, elles amplifient la voix des enseignantes et enseignants qui s’engagent à construire un avenir meilleur pour leurs élèves. »

Et d’ajouter : « Aujourd’hui, nous appelons les gouvernements du monde entier à agir. Il est impératif de financer l’enseignement public, d’investir dans les enseignantes et enseignants, de garantir leurs droits du travail et de veiller à ce qu’ils aient de bonnes conditions de travail. Faisons en sorte que cela se produise. Travaillons ensemble, à l’échelle mondiale et locale, pour faire de l’enseignement une profession respectée, bien rémunérée et ambitieuse pour les générations à venir. »

Les enseignant·e·s jouent un rôle indispensable dans le paysage éducatif africain

Les représentants de l’Internationale l’Éducation Région Afrique présents à l’événement organisé par l’Union africaine, le directeur régional de l’IE pour l’Afrique Dr. Dennis Sinyolo et le coordinateur régional de l’IE pour l’Afrique Pedi Anawi, ont souligné le besoin urgent de collaboration pour améliorer les cadres et les conditions d’enseignement pour les enseignant·e·s à travers l’Afrique.

Dans son allocution, Dr. Dennis Sinyolo a exhorté l’Union africaine à adapter et à mettre en œuvre des recommandations stratégiques qui favorisent le développement social et une gouvernance efficace. Il a souligné le rôle central des enseignant·e·s dans la réforme de l’éducation, plaidant pour leur inclusion dans le dialogue crucial qui façonne les politiques et les cadres. « L’investissement dans les enseignantes et enseignants est essentiel pour conduire des changements significatifs, » a fait remarquer Dr. Sinyolo, donnant le ton d’une approche collaborative pour relever les défis de l’éducation.

Au Kenya, le secrétaire du Cabinet chargé de l’éducation, Julius Migos Ogamba, a planté un arbre et s’est joint aux dirigeant·e·s du syndicat national des enseignant·e·s du Kenya (KNUT) pour un rassemblement dans le comté de Nakuru afin de célébrer la Journée mondiale des enseignantes et enseignants.

Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignant·e·s du Sénégal (SUDES) a également organisé un forum virtuel à l’occasion de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants.

En Afrique du Sud, le Syndicat démocratique sud-africain des enseignant·e·s (SADTU) a souligné que « pour transformer l’éducation, il faut commencer par placer les enseignantes et enseignants au cœur des politiques qui façonnent nos écoles et nos établissements d’enseignement supérieur. Cela nécessite un véritable dialogue social, garantissant que les enseignantes et enseignants sont consultés et que leur expertise pédagogique est reconnue. »

Le Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), auquel le SADTU est affilié, s’est fait l’écho de ce message en déclarant que « les enseignantes et enseignants sont au cœur de l’éducation. Ils doivent également être au cœur de la prise de décision en matière d’éducation. En cette Journée mondiale des enseignantes et enseignants, nous appelons les gouvernements à souscrire au cri de ralliement La force du public : ensemble on fait école ! et à investir dans les enseignantes et enseignants. »

L’Organisation nationale professionnelle des enseignant·e·s d’Afrique du Sud (NAPTOSA) s’est également jointe aux célébrations de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants et a réaffirmé son engagement à faire entendre la voix de ces professionnel∙le∙s.

S’adressant aux participant·e·s à l’événement organisé par le Syndicat des enseignant·e·s progressistes∙ives du Zimbabwe (PTUZ), Winston Radikolo, président du Syndicat du secteur des éducateur∙trice∙s du Botswana (BOSETU) à Bulawayo, au Zimbabwe, a rappelé avec insistance que « L’union fait la force ».

Les syndicats veillent à ce que la voix des enseignant·e·s soit non seulement entendue, mais aussi prise en compte en Asie-Pacifique

Les organisations membres de l’Internationale de l’Éducation pour l’Asie-Pacifique (IEAP) ont appelé les gouvernements à investir dans le développement professionnel des enseignant·e·s et à renforcer les systèmes d’enseignement public.

À l’occasion d’un événement qui a rassemblé des éducateur·trice·s d’Inde, des Maldives, de Thaïlande, d’Australie et du Sri Lanka, le directeur régional de l’IE pour l’Asie-Pacifique, Anand Singh, a souligné le rôle essentiel des enseignant·e·s. Il a déclaré : « Les syndicats sont les voix collectives des enseignantes et enseignants, amplifiant leurs préoccupations, leurs idées et leurs demandes de traitement équitable et de respect professionnel. C’est grâce aux syndicats que nous pouvons faire en sorte que les voix des enseignantes et enseignants soient non seulement entendues, mais aussi prises en compte. Nous devons continuer à soutenir et à renforcer les syndicats dans le monde entier, car ils sont essentiels à l’élaboration de ce nouveau contrat social. »

L’implication des enseignant·e·s en faveur de réelles améliorations dans les systèmes éducatifs européens

Les organisations éducatives chypriotes grecques et turques affiliées à l’IE et au Comité syndical européen de l’éducation (CSEE) – l’Organisation des enseignant·e·s grec·que·s de Chypre (POED), le Syndicat des enseignant·e·s turc·que·s de Chypre (KTÖS), l’Organisation des enseignant·e·s des écoles secondaires de Chypre (OELMEK), le Syndicat des enseignant·e·s turc·que·s de l’enseignement secondaire de Chypre (KTOEÖS), l’Association des enseignant·e·s de l’enseignement technique de Chypre (OLTEK) et l’Union du personnel académique des universités de la Méditerranée orientale (DAÜ-SEN) – ont publié une déclaration commune (en anglais) à l’occasion de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants 2024, soulignant le rôle crucial de la profession dans la construction de l’avenir de l’enseignement et rappelant combien il est important de tenir compte de leurs opinions et de leurs expériences dans le système éducatif.

La déclaration souligne également la nécessité d’une formation et d’un soutien adéquats des enseignant·e·s pour construire un système éducatif inclusif basé sur l’égalité, la diversité et l’inclusion. Elle appelle également à la lutte contre la discrimination et à la promotion d’une culture de la tolérance dans les écoles.

En outre, la déclaration souligne la nécessité d’assurer les ressources nécessaires à la réussite des enseignant·e·s et apporte son soutien à l’éducation publique pour garantir une éducation de qualité pour toutes et tous. Elle s’oppose à la privatisation et à la commercialisation de l’éducation, prônant la responsabilité publique et l’égalité d’accès. Le document promeut également les valeurs de paix, de réconciliation et de cohésion sociale, visant à doter les élèves des compétences dont ils ont besoin pour l’avenir tout en enseignant l’importance de la paix, de la démocratie et de la justice

En France, la Confédération française démocratique du travail (CFDT) a rappelé les attaques contre les droits des enseignant·e·s dans le monde et la nécessité de rendre la profession plus attrayante car reconnue.

Le Syndicat national de l’enseignement secondaire – Fédération syndicale unitaire (SNES-FSU) – a rappelé l’importance qui doit être accordée à la voix de notre profession en étant à l’écoute et en impliquant les enseignantes et les enseignants dans l’élaboration des politiques éducatives.

L’Union nationale des syndicats autonomes de l’éducation (UNSA-Éducation) s’est également associée aux célébrations de la Journée mondiale.

Dans une déclaration commune, les deux principaux syndicats allemands de l’éducation, le Syndicat de l’éducation et des sciences (GEW) et l’Association de l’éducation et de la formation (VBE), ont appelé à des changements systémiques dans le système éducatif. Ils ont souligné l’importance de l’éducation dans une société démocratique, en insistant sur son rôle pour permettre aux individus de comprendre les réalités complexes, de soutenir les minorités et de s’épanouir dans la vie. Les syndicats ont souligné que l’éducation est un droit fondamental et qu’elle est de plus en plus menacée par les crises actuelles. Ils ont exhorté les responsables politiques à « dépasser les mesures réactives et à mettre en œuvre des améliorations fondamentales, en veillant à ce que les écoles puissent relever les défis actuels et futurs. Cela comprend l’instauration d’environnements où l’enseignement et l’apprentissage sont agréables ainsi que la promotion de l’égalité des chances. »

Les syndicats ont également appelé à un effort national impliquant le gouvernement fédéral, les États, les municipalités, les syndicats, les représentant·e·s des parents et des élèves, ainsi que les administrateur·trice·s de l’éducation, afin d’élaborer des stratégies d’action. En outre, le droit légal à une journée entière à l’école primaire, qui devrait prendre effet en 2026, nécessite des plans de financement et de dotation en personnel précis, ont-ils déclaré. Les syndicats ont ajouté : « Nous ne devons pas mettre en péril l’avenir de la prochaine génération et devons garantir une plus grande égalité des chances. »

À la veille de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants, la Fédération syndicale moldave de l’éducation et des sciences (ESTU) a organisé une réunion à laquelle ont participé des dirigeant·e·s et des militant·e·s syndicaux·ales de tout le pays, ainsi que des représentant·e·s du ministère de l’Éducation et de la recherche, de la Confédération syndicale nationale et de l’Institut national de l’éducation et de la formation. L’objectif principal était de célébrer les contributions du personnel de l’éducation et de plaider en faveur d’une augmentation urgente des salaires pour rejoindre la moyenne nationale. Ghenadie Donos, président de l’ESTU, a souligné combien il importe de reconnaître l’action des enseignant·e·s et les négociations en cours avec le gouvernement pour améliorer leurs revenus. Malgré les récentes augmentations, les salaires dans l’éducation restent inférieurs à la moyenne nationale.

La réunion a également mis en lumière les défis plus larges auxquels sont confronté·e·s les enseignant·e·s, notamment la nécessité de sensibiliser la société et de renforcer l’empathie à l’égard de leurs luttes quotidiennes. En outre, l’événement a coïncidé avec la Journée internationale de la non-violence, suscitant des débats sur les récentes mesures juridiques destinées à lutter contre la violence dans les établissements d’enseignement, en particulier à l’encontre des enseignant·e·s. Plusieurs dirigeant·e·s syndicaux·ales ont été récompensé·e·s par des diplômes pour leur contribution à l’éducation, reconnaissant ainsi une nouvelle fois leur dévouement et leur travail acharné.

Au Portugal, la FENPROF, la Fédération portugaise des enseignant·e·s, a profité de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants pour célébrer et réaffirmer les positions et les propositions des enseignant·e·s en vue des négociations à venir, notamment en ce qui concerne le budget de l’État pour 2025, la révision du statut de la carrière enseignante et les changements apportés à d’autres régimes juridiques relatifs aux enseignant·e·s.

Le 5 octobre, les enseignant·e·s et les éducateur·trice·s se sont rassemblé·e·s pour une marche dans les rues de Lisbonne, commençant par le Rossio jusqu’au Largo de Camões, afin de manifester leur solidarité et d’exiger des négociations effectives débouchant sur la reconnaissance et la démocratisation de la profession d’enseignant·e. L’événement a servi de plateforme aux enseignant·e·s pour exprimer leurs préoccupations et s’assurer qu’il est tenu compte de leurs contributions dans les évolutions en cours et à venir au sein du système éducatif. Cette manifestation publique a mis l’accent sur le moment critique que traverse l’enseignement au Portugal, soulignant la nécessité d’améliorations substantielles et d’un véritable dialogue entre le gouvernement et les professionnels de l’éducation.

En Espagne, la Fédération des commissions ouvrières de l’enseignement (FE.CC.OO.) a réitéré la nécessité de reconnaître et d’honorer le travail quotidien que les enseignant·e·s effectuent dans les écoles avec les élèves. Il faut davantage d’investissements et de ressources dans l’éducation, et les conditions de travail des enseignant·e·s doivent être améliorées, a ajouté le syndicat.

Au Royaume-Uni, le Syndicat national de l’Éducation (NEU) a présenté son nouveau rapport sur la pénurie mondiale d’enseignant·e·s à l’occasion de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants. Il a exhorté le gouvernement britannique à investir dans l’éducation au niveau national et international et à mettre les enseignantes et les enseignants du monde entier au cœur de sa mission éducative.

Les syndicats d’Amérique du Nord et des Caraïbes célèbrent les enseignant·e·s, qui sont au cœur de l’enseignement public

Aux États-Unis, Randi Weingarten, présidente de la Fédération américaine des enseignant·e·s (AFT), a souligné que « les enseignant·e·s sont les sources d’aspiration qui se rendent chaque jour dans leur classe pour aider les enfants à s’épanouir ». Elle les a remercié·e·s « pour leur travail et nous nous engageons à lutter pour des conditions de travail sûres, un salaire équitable et le respect de la profession ».

Becky Pringle, présidente de l’Association nationale de l’Éducation (NEA) et vice-présidente de l’IE pour l’Amérique du Nord et les Caraïbes, a déclaré qu’il n’y avait pas de meilleur jour que la Journée mondiale des enseignantes et enseignants « pour rappeler une fois de plus au monde que les enseignantes et enseignants sont des travailleuses et travailleurs acharnés et des êtres humains qui méritent d’être soutenus et respectés. Je suis aux côtés de l’IE pour défendre la paix et la justice pour tous les éducatrices et éducateurs, et non pour s’en prendre aux enseignantes et enseignants et les persécuter. »

La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants a également souligné que le 5 octobre est l’occasion de : montrer sa reconnaissance aux enseignant·e·s, qui sont au cœur de l’enseignement public ; célébrer le rôle crucial des enseignant·e·s ; et sensibiliser le public aux défis actuels et au soutien nécessaire.

Au Mexique, le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), Alfonso Cepeda Salas, reconnaissant l’important travail réalisé par les enseignant·e·s dans les communautés autochtones, a déclaré que son syndicat s’engageait à contribuer au renforcement de l’éducation pour les autochtones et les Afro-Mexicain∙e∙s.

Les enseignant·e·s latino-américain·e·s présentent leur propre proposition pédagogique

L’Internationale de l’Éducation pour l’Amérique latine (IEAL) a commémoré la Journée mondiale des enseignantes et enseignants avec la participation de représentant·e·s du Pérou, du Costa Rica, de l’Argentine, de la Colombie, du Honduras, de l’Équateur et du Paraguay.

Cette célébration a eu lieu dans le cadre de la Rencontre pédagogique internationale, organisée par l’IEAL, le Syndicat unique des travailleurs de l’éducation du Pérou (SUTEP) et Derrama Magisterial, dans le cadre des actions décidées pour renforcer le mouvement pédagogique latino-américain.

Les organisations membres de l’IEAL ont reconnu la nécessité d’établir un dialogue social plus fort avec les enseignant·e·s latino-américain·e·s et de renforcer leurs syndicats.

Le slogan « Valoriser la voix de la profession enseignante : vers un nouveau contrat social pour l’éducation » s’est traduit par la réunion de Cusco, au Pérou, où les participant·e·s ont également discuté de la nécessité pour les syndicats et les organisations de l’éducation de disposer de leur propre alternative pédagogique, tout en luttant pour des salaires décents et de meilleures conditions de travail.

Les participant·e·s ont également abordé la campagne mondiale de l’IE « La force du public : ensemble on fait école ! » et les 59 recommandations du Groupe de haut niveau des Nations Unies sur la profession enseignante.

Les dirigeant·e·s du Collège des enseignant·e·s du Chili (CPC) ont participé à un marathon de marche jusqu’à Valparaíso pour sensibiliser au statut et à l’importance de la profession enseignante.

La Fédération colombienne des travailleur∙euse∙s de l’éducation (FECODE) a également déclaré que « Valoriser la voix de la profession enseignante : vers un nouveau contrat social pour l’éducation, le thème de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants, souligne l’urgence de reconnaître et de tirer parti de l’expertise et des contributions qu’ils et elles apportent à l’éducation ».

À la Dominique, l’Association des enseignant·e·s de la Dominique (DAT) a organisé une semaine de célébrations – du 28 septembre au 5 octobre – avec des interventions dans de nombreuses émissions de radio, des services religieux et un grand rassemblement le 4 octobre.

Les syndicats francophones de l’éducation s’inquiètent de l’invisibilité de la question de l’enseignement public

Lors de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants, le Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation (CSFEF), qui rassemble les organisations francophones membres de l’IE, s’est à nouveau inquiété de « la relégation des questions éducatives au second plan et de l’invisibilité de la question de l’enseignement public. Le CSFEF appelle au développement de la solidarité internationale et soutient les politiques publiques en faveur d’un enseignement public de qualité. À l’heure où les libertés individuelles et collectives reculent un peu partout et où des territoires entiers sombrent dans les conflits armés, il est essentiel de mettre en valeur toutes les initiatives de la société civile qui contribuent au développement humain et à l’éducation à la paix. »

Considérant que les syndicats sont des éléments structurants en matière de progrès social et démocratique, le CSFEF a également appelé « les gouvernements des États francophones réunis sous l’égide de l’Organisation internationale de la Francophonie à donner vie aux valeurs de la Francophonie ».

Libérez l’enseignante palestinienne Fatima Al-Rimawi

Les syndicats de l’enseignement ont également saisi l’occasion de la Journée mondiale des enseignantes et enseignants pour rendre hommage aux enseignant·e·s qui devraient être en salle de classe avec leurs élèves mais ne le peuvent pas.

Le SADTU/Afrique du Sud, ainsi que l’AFT et la NEA/USA, ont appelé à la libération de Fatima Al-Rimawi, une enseignante palestinienne qui est détenue depuis le mois de janvier.

Si vous souhaitez que votre événement syndical figure dans cet article, veuillez adresser un courriel à : communications[at]ei-ie.org.