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La place d’un enfant est à l’école, pas au travail: les syndicats de l’éducation agissent

Publié 12 juin 2017 Mis à jour 13 juin 2017

Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants s’est penchée sur les répercussions des conflits et des catastrophes, ainsi que sur la situation de millions d’enfants qui sont contraints de travailler ou qui tombent entre les mains des trafiquants à cause de ces mêmes fléaux.

L’absence de plus en plus criante de protection sociale, de même que l’échec des politiques publiques qui entendent veiller à ce que tous les enfants puissent exercer leur droit fondamental à l’éducation, fragilisent tout particulièrement les enfants déplacés et réfugiés, ainsi que les mineurs non accompagnés.

Le nombre d’enfants contraints de travailler – qui s’élève à 168 millions – est alarmant, et la grande majorité d’entre eux vivent dans des régions frappées par des conflits et des catastrophes. Face à ce problème, l’Internationale de l’Education (IE) et 14 syndicats de l’éducation basés en Europe ont mis sur pied un programme visant à faire du droit à l’éducation des enfants réfugiés et demandeurs d’asile une réalité.

Pour la Journée mondiale contre le travail des enfants 2017, les syndicats de l’éducation revendiquent :

·         Une éducation publique de qualité, gratuite et obligatoire pour tous les enfants situés dans des environnements sûrs, et ce, au moins jusqu’à l’âge minimum d’admission à l’emploi, et des actions pour atteindre ceux/celles qui ne sont pas solarisé(e)s à l’heure actuelle ;

·         Des investissements dans l’éducation et dans les programmes de protection sociale ;

·         La suppression de l’ensemble des coûts – directs et indirects – liés à l’éducation et la mise en place de programmes d’incitations afin d’encourager la scolarisation ;

·         Le recrutement de nouveaux/elles enseignant(e)s, ainsi que des droits et des conditions professionnelles adéquates pour ces derniers/ères (conformément à la Recommandation OIT/UNESCO concernant la condition du personnel enseignant) ;

·         Une approche axée sur la transition entre l’école et des opportunités de travail décent.

Prochaines étapes

Une délégation de l’IE assistera à la Conférence mondiale sur l’élimination durable du travail des enfants, qui se tiendra en Argentine du 14 au 16 novembre 2017. Cette délégation aura pour principale mission d’inciter les gouvernements à davantage financer l’éducation publique gratuite et de qualité, en vue de doter les enfants et les jeunes réfugié(e)s du savoir, des connaissances et des compétences dont ils/elles auront besoin plus tard.

Pour de plus amples informations sur le travail des enfants et ses causes profondes, veuillez consulter le dossier de l’IE entièrement consacré à ce sujet, à la page Du travail à l’école – Mettre fin au travail des enfants, en cliquant ici.