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Irak: le syndicat de l’éducation réaffirme son engagement en faveur d’un enseignement public de qualité pour tou·te·s au Kurdistan

Publié 30 août 2019 Mis à jour 4 mars 2022

Lors de sa 30e réunion du Conseil exécutif, le Kurdistan Teachers Union a souligné la nécessité pour les pouvoirs publics de la région irakienne d’assurer une formation et un environnement éducatif de qualité et de lutter contre la privatisation endémique du secteur.

Le4 août, les dirigeants du Kurdistan Teachers Union (KTU) ont discuté de la mise en œuvre des résolutions adoptées lors du8e Congrès mondial de l’Internationale de l’Education (IE), qui s’est tenu à Bangkok le mois dernier. A l’ordre du jour figuraient également l’élection générale du KTU qui aura lieu le 30 novembre 2019, avant la 13e Conférence du syndicat, et la visite d’une délégation de l’IE en Irak et dans la région du Kurdistan à la fin novembre 2019.

Pishtiwan Sadiq, ministre de l’Education du Kurdistan, était présent à la réunion du KTU et a présenté son programme de travail qui inclut les points suivants:

  • Organiser le personnel enseignant
  • Prêter attention à la qualification et à la formation desenseignant·e·s
  • Assurer le bon fonctionnement de l’institution de supervision desenseignant·e·s
  • Gérer l’enseignement privé et ses méthodes et réduire les différences entre l’enseignement public et privé — 4 % des centres éducatifs du Kurdistan sont actuellement privés
  • Garantir la qualité des bâtiments scolaires et trouver des solutions auxmanquesdes établissements scolaires.

Le discours du ministre a été suivi d’une séance de questions et réponses au cours de laquelle les membres du KTU ont exprimé leurs préoccupations au sujet de la nomination desenseignant·e·s, de la spécialisation requise et de la façon de pourvoir les postes vacants à la suite de congés et de départs à la retraite.

Le KTU a également souligné la nécessité pour les syndicalistes enseignant·e·s de contribuer à toutes les résolutions et propositions sur les politiques relatives aux enseignant·e·s et à l’éducation et a exigé que les conseils et comités du ministère de l’Education comprennent des représentant·e·ssyndicaux·ales.