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Le pouvoir des femmes comme vecteur de changement : les syndicalistes de l’éducation se réunissent pour la 4e Conférence mondiale des femmes de l’Internationale de l’Éducation

Publié 13 juin 2022 Mis à jour 6 juillet 2022

Du 13 au 16 juin, un nombre record de femmes des syndicats de l’éducation venant des quatre coins de la planète se réuniront en ligne pour la 4e Conférence mondiale des femmes de l’Internationale de l’Éducation. Placée sous le thème « Le pouvoir des femmes comme vecteur de changement », la conférence est un festival d’idées, d’expériences et de stratégies pour faire avancer l’égalité entre les genres dans les syndicats de l’éducation et grâce à ceux-ci.

«Le pouvoir des syndicats de l’éducation est un pouvoir qui appartient aux femmes.»

Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’Éducation

« En tant que syndicalistes, nous reconnaissons l’importance du pouvoir collectif : nous développons la solidarité entre les travailleuses et travailleurs afin de pouvoir mobiliser, organiser et exploiter notre force collective pour défendre et promouvoir nos droits. En tant que syndicats de l’éducation, nous défendons et promouvons également les droits de nos élèves. Au cours de cette conférence, lorsque nous réfléchirons et discuterons de ce que l’on entend par ‘pouvoir des femmes’, n’oublions pas que nous sommes une profession largement dominée par les femmes dans la plupart des régions. En effet, dans bon nombre des endroits dont viennent les participantes et participants à la conférence, le pouvoir des syndicats de l’éducation est un pouvoir qui appartient aux femmes », a déclaré Susan Hopgood, Présidente de l’Internationale de l’Éducation, dans son allocution d’ouverture. Son discours est disponible ci-dessous.

Durant la conférence, les participant·e·s écouteront une série de femmes fantastiques – dirigeantes, éducatrices, syndicalistes, militantes, chercheuses – qui changent le monde. Parmi ces oratrices figurent :

  • Jan Tinetti | Ministre de l’Intérieur, des Femmes et vice-ministre de l’Éducation | Nouvelle-Zélande
  • Nouzha Skalli | Ancienne ministre de la Solidarité, des Femmes, de la Famille et du Développement social | Maroc
  • Margaret Rwabushaija | Députée | Ouganda
  • Fayval Williams | Ministre de l’Éducation et de la Jeunesse | Jamaïque
  • Vanessa Nakate | Militante pour une justice climatique et fondatrice du mouvement Rise Up | Ouganda

Pendant les quatre jours de la conférence, des femmes membres de syndicats de l’éducation discuteront d’un large éventail de sujets, tels que :

  • Le leadership des femmes en politique et dans les syndicats de l’éducation ;
  • Les effets sexospécifiques de la pandémie sur les syndicats et dans l’éducation ;
  • Le rôle des syndicats de l’éducation dans l’élimination de la violence sexiste ;
  • Les défis que doivent relever les enseignantes et les élèves féminines dans les situations de conflit et d’après-conflit ;
  • Le retour de flamme anti-genre, anti-LGBTQ+ et anti-théorie critique de la race dans l’éducation ;
  • Les jeunes femmes aux avant-postes de la lutte pour une justice climatique ;

et bien d’autres.