Ei-iE

Construire les identités professionnelles des enseignant·e·s

Philippa Cordingley, Bart Crisp, Paige Johns, Thomas Perry, Carol Campbell, Miranda Bell et Megan Bradbury.

Publié 28 février 2019 Mis à jour 5 janvier 2022
Écrit par:

L’IE a commandité ce projet dans le but d’analyser la façon dont se construisent les identités professionnelles des enseignant·e·s dans sept systèmes d’éducation distincts. Les juridictions – Berlin, Chili, Kenya, Ontario, Ecosse, Singapour et Suède – ont été sélectionnées de façon à atteindre un équilibre sur le plan économique et géographique et à présenter un ensemble de contextes en relation avec la performance éducative, l’offre d’enseignant·e·s et les conditions de travail.

Les principaux résultats de cette étude mettent en lumière un certain nombre de facteurs complexes et interconnectés, formant une combinaison de quatre enjeux et processus globaux, jouant un rôle essentiel dans la construction des identités professionnelles des enseignant·e·s :

  • Facteurs individuels et contextuels parmi lesquels les enseignant·e·s adoptent les caractéristiques professionnelles et les adaptent et les intègrent à leurs environnements de travail de façon unique. Les pratiques professionnelles qui sous-tendent ce processus d’adaptation et d’intégration se traduisent par des attentes selon lesquelles les enseignant·e·s doivent penser et agir de manière professionnelle.
  • Participation à un processus continu d’interprétation et de réinterprétation des expériences en constante évolution.
  • L’intégration d’un certain nombre de sous-identités émanant de différents contextes de travail et relations professionnelles (et leurs implications pour l’efficacité collective). Ces contextes professionnels importants incluent souvent des réseaux, des partenariats et des activités collaboratives dans/entre les écoles et les communautés et à travers l’ensemble du système.
  • Le pouvoir d’action, lequel requiert la participation active des enseignant·e·s au processus de développement des connaissances et des compétences professionnelles, de sorte que l’apprentissage individuel et collaboratif soit réalisé au travers de l’activité de l’apprenant·e et contribue, en retour, à l’efficacité individuelle et collective.