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Les dirigeant(e)s des syndicats d’enseignants dans les pays arabes s’engagent à défendre les droits humains et l'enseignement public de qualité

Publié 10 mai 2017 Mis à jour 15 mai 2017

La nouvelle direction élue du Comité de la Structure interrégionale des pays arabes de l’Internationale de l’Education s’est promis de protéger les droits humains et syndicaux et de promouvoir l’éducation publique de qualité pour tou(te)s dans la région.

A l’occasion de sa réunion des 9 et 10 mai, organisée à Beyrouth, au Liban, le Comité de la Structure interrégionale des pays arabes (SIRPA) a désigné Hussein Boujarra, originaire de Tunisie, au poste de nouveau président, et Abdelmaoula Bouzzit, originaire du Maroc, à la vice-présidence.

Les autres membres du Comité sont: Naguib Ikkene et Meriem Mazari (Algérie), Mahdi Abu Dheeb (Bahreïn), Hasan Ahmed (Egypte), Hanan Faraj (Irak), Abdullah El Mehaini (Koweït), Manal Hdaife (Liban), Lemeima Abd El Hamide (Mauritanie), Madhat Shtaya (Palestine) et Slim Ghriss (Tunisie). Mugwena Maluleke, membre du Bureau exécutif de l’IE, et Haldis Holst, Secrétaire générale adjointe de l’IE, ont également participé à la réunion.

Les participant(e)s ont profondément regretté l’absence de Mahdi Abu Dheeb, frappé d’une interdiction de quitter le pays, décidée par les autorités de Bahreïn. Il a néanmoins pu participer à la réunion par téléphone.

Egalité des genres

Au cours de cette première réunion organisée depuis la tenue de la 3e Conférence de la SIRPA au Koweït, du 29 novembre au 1er décembre 2016, le Comité a placé au centre des principales priorités de son programme le thème de l’égalité des genres au sein des syndicats, de l’éducation et de la société dans la région. Cette priorisation s’inscrit également dans le contexte de la prochaine Conférence mondiale des femmes de l’IE, prévue en février 2018, à Marrakech, au Maroc. Maluleke a souligné qu'« aborder la question du genre n’est pas une simple formalité, il s’agit pour les syndicats de mettre en œuvre des programmes de lutte contre les préjugés ».

S’agissant de l’extrémisme, il a par ailleurs précisé que « les syndicats doivent s’intéresser aux valeurs permettant de promouvoir et enseigner la citoyenneté mondiale ».

Questions urgentes

Les dirigeant(e)s des syndicats de l’éducation ont également examiné plusieurs questions urgentes au niveau régional:

•            La privatisation de l’éducation dans les pays arabes,

•            La violation des droits syndicaux, plus particulièrement en regard de la prochaine Conférence internationale du Travail, prévue à Genève, en Suisse, du 5 au 17 juin,

•            La situation des éducateurs/trices et des personnes incarcérées en Palestine, et

•            L’impact de la crise des réfugié(e)s dans les pays arabes sur l’éducation et le rôle des syndicats de l’éducation.