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Ce n'est que le début : le premier cycle des Cercles d’apprentissage pilotés par les enseignant·e·s pour l’évaluation formative en Côte d’Ivoire s’achève

Publié 27 septembre 2023 Mis à jour 17 octobre 2023

À l’issue de sept ateliers, trois séances de tutorat et deux événements de réseautage, les 26 et 27 septembre 2023, l’Internationale de l’Éducation, en partenariat avec le SNEPPCI, a réuni toutes les personnes impliquées dans le projet de « Cercles d’apprentissage pilotés par les enseignant·e·s pour l’évaluation formative » (T3LFA) en Côte d’Ivoire afin de partager et de célébrer leur expérience d’un an en matière de cercles d’apprentissage.

La Côte d’Ivoire est l’un des sept pays participant au projet T3LFA. Financé par la Fondation Jacobs, ce projet vise à fournir aux enseignant·e·s les outils et le soutien nécessaires pour identifier et mettre en place des pratiques efficaces d’évaluation formative pilotées par les enseignant·e·s, qui pourront être diffusées tant au sein des syndicats de l’éducation qu’entre eux.

Le premier jour du séminaire d’apprentissage à Grand Bassam a débuté par une cérémonie d’ouverture, au cours de laquelle le secrétaire général du SNEPPCI, Andjou Andjou, a souligné l’importance des cercles d’apprentissage pilotés par les enseignant·e·s pour l’évaluation formative, reconnaissant qu’ils permettent aux enseignant·e·s de renforcer leur apprentissage tout en améliorant simultanément la qualité de l’éducation. Ce thème a été repris par André Deloh, directeur du Département de suivi des programmes du ministère de l’Éducation et de l’Alphabétisation, qui a travaillé en étroite collaboration avec le SNEPPCI pour accompagner le projet en Côte d’Ivoire dès son lancement. M. Deloh a en effet déclaré que proposer cette type de formation et de développement professionnels continus aux enseignant·e·s était fondamentale pour favoriser l’apprentissage des élèves.

M. Deloh a également précisé que le département de suivi des programmes étudiait les moyens de déployer le projet dans toute la Côte d’Ivoire, rappelant l’importance des initiatives syndicales qui proposent des solutions aux défis actuels du pays en matière d’éducation. Undarmaa Batsukh, coordinatrice au Bureau du Secrétaire général de l’Internationale de l’Éducation, a insisté sur le fait que la Côte d’Ivoire n’aurait pas pu être le premier pays à mener à bien le programme T3LFA sans l’engagement sans faille du SNEPPCI. Mme Batsukh a souligné que ce n’était qu’un début, car la poursuite du dialogue ouvert qui a été établi entre le SNEPPCI et le ministère est le seul moyen d’assurer la diffusion du projet au-delà des salles de classe des trente enseignant·e·s impliqué·e·s à la base.

Après l’ouverture officielle et les mots de bienvenue, le professeur Claude Koutou, chercheur national affecté au projet en Côte d’Ivoire, a endossé son rôle de modérateur, demandant aux participant·e·s de se présenter et d’expliquer ce qu’il·elle·s avaient appris dans le cadre du projet. Une fois que tout le monde a eu la possibilité de s’exprimer, les participant·e·s ont assisté à une présentation du Dr Cristopher Yaw Kwaah, chercheur principal à l’Université de Cape Coast et chercheur national du projet pour le Ghana. La journée s’est ensuite concentrée sur les expériences des participant·e·s au projet en Côte d’Ivoire, avec le coordinateur régional de l’Internationale de l’Éducation pour l’Afrique, Pedi Anawi, qui a animé une table ronde dans le cadre de laquelle les enseignant·e·s ayant participé au projet, aux côtés de Sy Savane Ami Toure, le directeur du Centre d’éducation et de formation pédagogique de Grand Bassam, ont évoqué les défis liés à l’introduction de l’évaluation formative dans les salles de classe. La première journée s’est achevée avec David Frost, co-directeur du réseau HertsCam, qui a expliqué comment les cercles d’apprentissage offrent aux enseignant·e·s la possibilité de piloter un projet de développement en leur permettant d’essayer, d’échouer et d’essayer à nouveau.

Encouragé·e·s par les activités de la première journée et par l’engagement du ministère de l’Éducation et de l’Alphabétisation à envisager l’extension du projet en Côte d’Ivoire, les enseignant·e·s se sont directement attelé·e·s à des travaux de groupe lors du deuxième jour du séminaire. Au cours d’une session d’une heure et demie, les enseignant·e·s ont participé à de nouveaux cercles avec des enseignant·e·s d’autres régions que la leur, et ont décrit les pratiques d’évaluation formative prometteuses qu’il·elle·s avaient développées, les changements observés dans l’apprentissage des élèves et les façons de partager leurs meilleures pratiques d’évaluation formative avec d’autres.

Après avoir présenté leurs stratégies de communication sur la manière dont l’introduction de pratiques d’évaluation prometteuses, telles que réfléchir, travailler en binôme, échanger mutuellement, avait amélioré la confiance de leurs élèves, les enseignant·e·s ont participé à la dernière activité de la journée : une visite dans la galerie d’exposition de leurs portfolios de projet. Tout le monde a eu l’occasion d’apprécier le dur labeur et le dévouement que chacun·e a consacré au projet, avant que le séminaire d’apprentissage de deux jours ne s’achève par une cérémonie de remise des diplômes. Lors de cette cérémonie, les enseignant·e·s ont reçu leurs certificats et le secrétaire général du SNEPPCI, Andjou Adjou, ainsi que le directeur du département de suivi des programmes du ministère de l’Éducation et de l’Alphabétisation, André Deloh, ont réitéré leur engagement à travailler ensemble pour mettre en place des cercles d’apprentissage pour l’évaluation formative dans toute la Côte d’Ivoire.

Martin Henry, coordinateur de la Recherche, des Politiques et du Plaidoyer à l’Internationale de l’Éducation, a clôturé la cérémonie et le séminaire par un discours similaire : « Ce n’est que le début », a-t-il déclaré, « les graines du changement éducatif ont été semées, il appartient maintenant au SNEPPCI et au ministère de l’Éducation et de l’Alphabétisation de cultiver les pratiques prometteuses d’évaluation formative qui germent des cercles d’apprentissage pilotés par les enseignantes et enseignants aux quatre coins du pays. »

Jetez un œil aux photos du séminaire de deux jours ici ! Vous souhaitez en savoir plus sur notre séminaire d’apprentissage en Côte d’Ivoire ou sur le travail réalisé dans les six autres pays où nous menons des projets ? Consultez la page des Cercles d’apprentissage pilotés par les enseignant·e·s pour l’évaluation formative !